Décidément, Emmanuel Macron n’en finit plus d’aligner la France sur les positions les plus hostiles à Israël. Après avoir annoncé la reconnaissance prochaine d’un « État palestinien » en septembre à l’ONU, voilà qu’il renforce ses liens avec l’Afrique du Sud, l’un des fers de lance de la campagne internationale anti-israélienne.
Samedi soir, Macron s’est entretenu avec le président sud-africain Cyril Ramaphosa. À l’agenda : Ukraine, Afrique des Grands Lacs… mais surtout le Moyen-Orient. Le président français a assuré Pretoria de son soutien avant le prochain G20 et promis une coopération renforcée. En septembre, une nouvelle rencontre est déjà programmée à New York, en marge de l’Assemblée générale des Nations unies.
L’Afrique du Sud, avocat du Hamas à La Haye
Le timing de cette idylle diplomatique ne doit rien au hasard. Car l’Afrique du Sud est en première ligne pour accuser Israël de « génocide » devant la Cour internationale de Justice. Pretoria réclame purement et simplement le retrait d’Israël de Gaza et l’arrêt immédiat de l’offensive contre le Hamas, comme si Jérusalem devait laisser intacte une organisation responsable du massacre du 7 octobre.
Qu’un pays gangrené par la corruption et miné par une criminalité endémique vienne donner des leçons à l’unique démocratie du Moyen-Orient est déjà grotesque. Mais qu’Emmanuel Macron choisisse ce moment précis pour s’afficher aux côtés de Cyril Ramaphosa est tout simplement une gifle adressée à Israël… et aux Juifs de France qui voient l’antisémitisme exploser sous leurs fenêtres.
Macron, de la solidarité à la trahison
Il faut se souvenir du contraste : au lendemain du 7 octobre, Emmanuel Macron proclamait la « solidarité pleine et entière avec Israël » et affirmait le droit légitime de l’État hébreu à se défendre. Moins d’un an plus tard, il s’aligne sur les pires adversaires d’Israël, ceux qui veulent criminaliser son existence même.
Cette bascule diplomatique s’explique-t-elle par une stratégie électorale ? Beaucoup en Israël soupçonnent Macron de céder à la pression du Qatar et à l’électorat islamiste français. En tout cas, l’effet est clair : Paris a perdu sa crédibilité de médiateur et s’est rangé du mauvais côté de l’histoire.
Les critiques américaines
Aux États-Unis, la décision française de reconnaître un État palestinien a fait grincer des dents. Le sénateur Lindsey Graham a résumé avec ironie les absurdités du projet :
👉 « Qui gouverne cet État ? Quelles frontières ? Quelle armée ? Gaza et la Cisjordanie ensemble ou séparées ? Est-ce que le Hamas reste au pouvoir ? »
Avant de conclure, sarcastique : « À part ces quelques détails, c’est un plan infaillible ! »
Conclusion : Paris dans le camp des accusateurs
En s’alliant avec l’Afrique du Sud, Macron ne choisit pas la paix ni la justice. Il choisit le camp de ceux qui veulent affaiblir Israël sur la scène internationale et offrir un boulevard aux islamistes.
Le message est clair : la France de Macron n’est plus un partenaire fiable pour Israël. Et en s’associant avec Pretoria, Paris renforce ceux qui veulent transformer chaque succès militaire israélien contre le Hamas en « crime de guerre ».
Un choix diplomatique dangereux, irresponsable… et qui laissera des traces profondes dans les relations franco-israéliennes.
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