🔴Lyon : un adolescent juif agressé à la sortie de la synagogue, la France face à son poison antisémite

Vendredi 22 août au soir, dans le paisible 6ᵉ arrondissement de Lyon, l’horreur s’est abattue sur un enfant. Samuel, 14 ans, rentrait seul chez lui après l’office du shabbat, quand il a été la cible d’une agression antisémite d’une lâcheté absolue. Caché derrière un buisson, un homme a surgi, feignant de lui demander s’il fumait, avant de se lancer dans une traque brutale.

L’adolescent a rapidement perçu le danger et tenté de s’éloigner. Mais l’homme, armé de haine et d’un objet métallique non identifié, l’a suivi, l’insultant et le frappant. Une balayette l’a jeté à terre. Puis plusieurs coups de pied, dont l’un à la hanche, ont laissé une marque violente : un hématome de huit centimètres. Ce soir-là, Samuel a réussi à échapper à son agresseur en lui donnant un coup de genou salvateur. Mais depuis, il boîte, dort mal et revit la scène en boucle.

Un crime ciblé : « Son seul tort est d’être juif »

Le père de Samuel, bouleversé, ne mâche pas ses mots :

« Son seul tort est d’être juif. Il ne portait aucun signe religieux, juste une casquette. L’agresseur était caché derrière un bosquet… Est-ce que c’était prémédité ? »

Cette phrase résonne comme une gifle à toute une République qui aime se présenter comme le rempart des droits de l’homme, mais qui laisse ses citoyens juifs se faire frapper à la sortie des synagogues.

Condamnations officielles, impuissance réelle

La préfète de région, Fabienne Buccio, a condamné « un acte inacceptable » et qualifié l’antisémitisme de « poison qui n’a pas sa place dans notre République ». Elle a promis le soutien de l’État et confirmé l’ouverture d’une enquête. Mais la communauté juive de Lyon, habituée à ces discours, doute désormais de leur efficacité.

Même certains élus écologistes, à l’image de Mohamed Chihi, se sont émus sur les réseaux sociaux :

« Un adulte qui s’en prend à un enfant de 14 ans parce que juif : c’est l’incarnation de la lâcheté et de la haine. »

Pendant ce temps, l’agresseur court toujours.

La France malade de son antisémitisme

Cet acte n’est pas isolé. Il s’ajoute à une série d’agressions antisémites en hausse constante dans l’Hexagone. Graffitis, menaces, insultes, agressions physiques… les statistiques du ministère de l’Intérieur révèlent une tendance glaçante : les Juifs de France, moins de 1 % de la population, concentrent près de la moitié des actes de haine recensés.

À Lyon, comme à Paris ou Marseille, des familles hésitent désormais à envoyer leurs enfants seuls à la synagogue ou à l’école juive. Beaucoup songent à l’aliyah vers Israël, pays qui, malgré ses défis sécuritaires, garantit à ses citoyens juifs une chose essentielle : la liberté de marcher dans la rue sans avoir honte de leur identité.

Israël, miroir impitoyable de l’impuissance française

Alors que la France se noie dans ses contradictions, Israël montre la voie. L’État hébreu, accusé sans cesse sur la scène internationale, ne transige pas lorsqu’il s’agit de protéger ses citoyens. Tsahal affronte le Hamas, le Hezbollah et l’Iran, mais aussi une bataille intérieure : celle de la dignité et de la sécurité des Juifs du monde entier.

L’affaire Samuel démontre cruellement l’écart entre deux modèles :
– En Israël, un citoyen attaqué parce qu’il est juif mobilise tout l’appareil sécuritaire.
– En France, un adolescent frappé devant une synagogue entraîne des tweets d’indignation et des promesses creuses.

Dans certains cercles communautaires, on ironise : « On nous promet toujours que l’antisémitisme n’a pas sa place dans la République… Peut-être faudrait-il lui dire de rendre les clés, puisqu’il s’y installe confortablement depuis des décennies. »

Une urgence vitale

Pour Samuel et sa famille, cette agression n’est pas qu’un fait divers : c’est une blessure psychologique durable. Mais pour la communauté juive de Lyon et au-delà, c’est un signal d’alarme. La République française peut-elle encore protéger ses enfants juifs, ou bien a-t-elle définitivement renoncé ?

La réponse se trouve peut-être ailleurs, au cœur de Jérusalem et de Tel-Aviv, où les Juifs retrouvent une souveraineté que l’Europe semble vouloir leur refuser encore et toujours.

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