« Génocide à Gaza ? » Asa Kasher démonte l’accusation et défend l’éthique de Tsahal

Depuis le 7 octobre, Israël est accusé sur la scène internationale de commettre un « génocide » dans la bande de Gaza. Un terme lourd, utilisé par certaines ONG, responsables politiques et médias, mais qui est catégoriquement rejeté par l’un des penseurs les plus influents du pays : le philosophe Asa Kasher, auteur du code éthique de Tsahal, connu sous le nom de « Ruah Tsahal » (l’esprit de Tsahal).

Asa Kasher, l’architecte de l’éthique militaire israélienne

Professeur de philosophie, Kasher a rédigé le code moral qui définit les principes de l’armée israélienne : protection des civils israéliens, usage proportionné de la force, et obligation morale de réduire au minimum les pertes civiles adverses. Dans une interview donnée au média Israel National News (10 août 2025), il rappelle :

« Même si certains comportements de soldats peuvent être incorrects, les accusations de génocide à Gaza sont infondées. »
(Source : Israel National News)

Autrement dit, Israël ne mène pas une guerre d’extermination, mais une guerre de défense contre le Hamas, qui est responsable du massacre du 7 octobre et continue de retenir 50 otages.

Journalistes, civils et manipulation du Hamas

Kasher souligne aussi que la guerre de Gaza n’est pas seulement militaire, mais médiatique. Le Hamas utilise systématiquement des infrastructures civiles comme boucliers humains – écoles, mosquées et hôpitaux – pour dissimuler ses opérations et maximiser les pertes civiles. Chaque image devient une arme de propagande.

Interrogé par l’ONG Forbidden Stories sur la mort de journalistes à Gaza, Kasher a rappelé l’importance de l’éthique militaire :

« Aucun membre de la presse ne devrait être tué dans des circonstances normales de hostilités à Gaza. C’est illégal. C’est contraire à l’éthique. Celui qui le fait doit être traduit en justice. »
(Source : Common Dreams / Forbidden Stories)

Mais il précise que de nombreux « journalistes » de Gaza ne sont pas neutres : plusieurs ont participé à la propagande du Hamas, certains ayant même filmé les massacres du 7 octobre aux côtés des terroristes.

L’hypocrisie du « deux poids, deux mesures »

Pour Kasher, l’usage du mot « génocide » contre Israël relève d’une manipulation politique. Il rappelle que lorsque les États-Unis ont rasé Falloujah en Irak ou que la Russie a détruit Grozny en Tchétchénie, aucune grande ONG occidentale n’a crié au génocide. Mais quand Israël cible le Hamas, la rhétorique change aussitôt.

L’humour grinçant israélien face aux accusations

Dans les cafés de Tel-Aviv, certains répondent avec ironie à ces accusations absurdes : « Si Israël voulait vraiment commettre un génocide, Gaza serait déjà un parking. » Derrière cette formule choc se cache une réalité : Israël dispose de la puissance militaire nécessaire pour raser Gaza, mais choisit de ne pas le faire, conformément à son code éthique.

Une guerre des mots autant que des armes

Kasher conclut que la guerre du Hamas contre Israël est menée sur deux fronts :
– Le front militaire, avec roquettes, tunnels et attentats.
– Le front idéologique et médiatique, où chaque mot – « génocide », « massacre », « apartheid » – est une arme.

La véritable bataille, explique-t-il, est de préserver l’intégrité morale d’Israël, même face à une propagande mondiale hostile.


Pour suivre ces débats et les mises à jour sécuritaires, consultez Infos-Israel.News, ainsi que nos partenaires Rak BeIsrael et Alyaexpress-News.

.