Les États-Unis se déchirent déjà sur la manière de réagir au meurtre de Charlie Kirk. Sur Fox News, l’animateur vedette Jesse Watters a employé des mots d’une rare virulence : « Nous allons venger la mort de Charlie. Tout le monde est responsable. Nous surveillons… les politiciens, les médias et toutes ces rats dehors. Cela ne doit plus jamais se reproduire. C’est fini maintenant. » Des propos qui reflètent la colère brûlante d’une partie de l’Amérique conservatrice, pour qui l’assassinat d’un leader idéologique est perçu comme une déclaration de guerre culturelle.
À l’opposé, l’ancien président Barack Obama a tenu un discours mesuré, tout en condamnant fermement l’attaque : « Nous ne savons pas encore ce qui a motivé l’homme qui a tiré et tué Charlie Kirk, mais une telle violence ignoble n’a pas sa place dans notre démocratie. » Ce contraste illustre le fossé béant entre les appels à la vengeance et ceux à l’apaisement.
En Israël, où Charlie Kirk était considéré comme un allié précieux et un défenseur acharné de l’État juif, ces réactions sont scrutées avec attention. Elles posent une question centrale : l’Amérique saura-t-elle transformer ce drame en sursaut démocratique ou sombrera-t-elle dans un cycle de représailles politiques et médiatiques ?
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