La rupture des négociations sur une seconde transaction d’otages a marqué un tournant. Face à l’impasse, Tsahal a accéléré sa manœuvre militaire et pris progressivement le contrôle de l’essentiel de la bande de Gaza. Selon le porte-parole de l’armée, près de 75 % du territoire est désormais sous contrôle israélien, résultat d’une succession d’opérations ciblées et coordonnées.
Tout a commencé avec l’opération « Oz VeHerev » (Force et Épée), lancée peu après l’échec diplomatique. Cette première phase a permis de briser les lignes défensives du Hamas et d’ouvrir des corridors stratégiques vers les centres urbains. Puis est intervenue l’opération « Merkavot Gidon B » (Chars de Gidéon II), une offensive d’ampleur qui a consolidé la présence israélienne au cœur même de la bande. Les deux campagnes, combinées à des frappes aériennes massives et à une infiltration progressive des forces spéciales, ont neutralisé de nombreuses infrastructures terroristes, tunnels et dépôts d’armes.
La carte publiée par Tsahal montre une mainmise claire sur la majorité des zones stratégiques, y compris des quartiers de Gaza City et plusieurs axes reliant le nord au centre de l’enclave. L’armée insiste toutefois : il ne s’agit pas d’une occupation civile, mais d’un contrôle opérationnel destiné à briser définitivement la machine de guerre du Hamas et à sécuriser les conditions de libération des otages.
Pour les responsables israéliens, ce basculement est un signal fort. Après des mois d’affrontements, l’organisation terroriste ne contrôle plus qu’une minorité de la bande, cantonnée à des poches de résistance où se cachent ses chefs et ses derniers bataillons. Une réalité militaire qui pourrait accélérer la fin du conflit, mais aussi redessiner l’avenir politique et sécuritaire de Gaza.
Rédaction francophone Infos Israel News pour l’actualité israélienne
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