Le meurtre de Charlie Kirk continue de secouer les États-Unis. L’influenceur conservateur, abattu en plein campus de l’université de l’Utah devant des milliers d’étudiants, est désormais au cœur d’une onde de choc politique et culturelle. Ses comptes sur les réseaux sociaux ont enregistré des millions de nouveaux abonnés depuis sa mort, symbole d’un martyr pour une partie de l’Amérique conservatrice.
Parmi les réactions, celle de Robert Kiyosaki, auteur du best-seller mondial Rich Dad, Poor Dad (Père riche, père pauvre), a retenu l’attention. Connu pour ses positions tranchées contre la mouvance « woke » et la gauche libérale américaine, Kiyosaki a publié sur X (anciennement Twitter) un long message où il rend hommage à Kirk tout en dénonçant ce qu’il considère comme une dérive idéologique des institutions.
« La pendule est en train de revenir. Trois millions de personnes se rassemblent en Angleterre pour soutenir Charlie Kirk, la plus grande manifestation de l’histoire du pays. Le moment est venu. La gauche “woke” a utilisé une culpabilité artificielle pour transformer le succès en faute », écrit Kiyosaki, faisant allusion aux campagnes culturelles menées par des marques comme Bud Light, accusées par la droite américaine de « rééducation idéologique ».
Kiyosaki révèle également un épisode personnel : « Charlie Kirk et moi avons été attaqués à l’université d’Arizona State par des professeurs “woke” enragés. J’ai personnellement combattu leurs préjugés racistes et leurs jugements académiques. Assez, c’est assez. » Pour lui, le meurtre de Kirk est un électrochoc : « Malheureusement, il a fallu le meurtre de Charlie Kirk par l’extrême gauche pour que nous nous réveillions. Il y a un cancer en Amérique, et il se répand dans l’enseignement supérieur. »
Son message se termine par une déclaration lourde de sens : « Repose en paix Charlie Kirk. Tu as payé le prix ultime pour la liberté et la raison. »
Ces propos, qui rencontrent un large écho dans les cercles conservateurs, renforcent l’image de Kirk comme figure de la lutte contre la gauche radicale. Mais ils accentuent aussi la polarisation américaine : là où ses partisans parlent d’un martyr, ses opposants dénoncent une récupération idéologique d’un drame qui devrait d’abord interroger la violence politique et la prolifération des armes à feu.
Au-delà de l’émotion, l’affaire cristallise les fractures profondes d’une Amérique déchirée entre deux visions irréconciliables : celle d’une société « libérale et inclusive », et celle d’une nation attachée à ses valeurs traditionnelles, prête à dénoncer toute tentative de remodelage culturel comme une menace existentielle.
Rédaction francophone Infos Israel News pour l’actualité israélienne
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