L’actualité israélienne vient d’être marquée par un nouvel épisode inquiétant : le député Eli Dallal (Likoud), âgé de 70 ans, a été violemment pris à partie ce soir par des manifestants anti-gouvernementaux lors d’un événement festif de son parti. La réception, censée être une simple levée de verre de la formation au pouvoir, s’est transformée en scène de chaos lorsque plusieurs opposants ont fait irruption pour perturber la cérémonie.
Selon les images filmées sur place et rapidement diffusées sur les réseaux sociaux, le parlementaire a été poussé au sol dans la confusion. On distingue nettement le député chuter violemment, entouré de militants en furie scandant des slogans hostiles au gouvernement de Benjamin Netanyahou. Eli Dallal a été immédiatement pris en charge par ses proches et par les équipes présentes dans la salle. Son état a été jugé stable, mais l’incident a provoqué une onde de choc dans la classe politique israélienne.
Les responsables du Likoud n’ont pas tardé à réagir, dénonçant une tentative d’intimidation politique et un climat de haine entretenu par la gauche radicale et certains groupes liés aux manifestations contre le gouvernement. « Ce n’est pas une simple protestation, c’est une agression contre la démocratie israélienne », a martelé un ministre proche du Premier ministre. Dans un pays déjà fracturé par la guerre, la menace iranienne et les tensions autour des otages encore aux mains du Hamas, cette attaque résonne comme un signal d’alarme : le débat politique glisse dangereusement vers la violence physique.
Cet événement n’est pas isolé. Depuis plusieurs mois, Israël connaît une montée en puissance de manifestations souvent violentes contre les choix stratégiques de l’exécutif. Les adversaires de Netanyahou tentent de capitaliser sur la guerre pour affaiblir le gouvernement, allant parfois jusqu’à franchir les lignes rouges. L’attaque contre Eli Dallal s’inscrit dans cette spirale inquiétante. À travers lui, c’est l’ensemble du camp national et de la majorité parlementaire qui est visé. L’opposition, incapable de proposer une alternative solide, semble s’enliser dans la stratégie de la rue, quitte à mettre en danger la stabilité intérieure du pays.
Face à ce climat délétère, le Likoud appelle à un sursaut démocratique et à un retour au respect des institutions. « Nous n’avons pas le luxe de nous diviser », a rappelé un député de la majorité, « alors que nos soldats combattent à Gaza et que l’Iran intensifie ses provocations nucléaires. S’attaquer physiquement à un élu israélien, c’est faire le jeu de nos ennemis ». En effet, la violence interne ne profite qu’aux adversaires de l’État d’Israël, qui se nourrissent des divisions et des failles internes pour tenter d’affaiblir le front national.
En conclusion, l’agression du député Eli Dallal ne doit pas être perçue comme un simple incident isolé mais comme le révélateur d’un climat de polarisation politique inquiétant. La démocratie israélienne est forte, mais elle ne peut tolérer que des parlementaires soient attaqués physiquement en raison de leurs convictions. Cet épisode doit servir de mise en garde : Israël doit rester uni face à ses ennemis extérieurs, et non s’entre-déchirer de l’intérieur. La réponse doit être claire et ferme : aucune violence politique ne sera tolérée, et la démocratie israélienne sortira renforcée de cette épreuve.
Rédaction francophone Infos Israel News pour l’actualité israélienne
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