Nouvelle polémique autour de Donald Trump à l’ONU. L’ancien président américain a dénoncé ce qu’il qualifie de « sabotage délibéré » lors de son intervention à l’Assemblée générale des Nations unies cette semaine. Dans un message publié sur son réseau social Truth, il a affirmé avoir été victime de trois incidents suspects : des escalators brusquement arrêtés, un téléprompteur hors service et un problème de son dans l’auditorium.
« Ce n’était pas une coïncidence, mais trois actes malveillants », a écrit Trump. Selon lui, l’escalator qui le menait à la salle principale s’est arrêté net, menaçant de le faire chuter avec son épouse Melania. « C’est un miracle que nous ne soyons pas tombés sur les marches en acier », a-t-il affirmé, ajoutant que seule sa prise ferme sur la rampe avait évité l’accident. Il a ensuite accusé « des employés de l’ONU qui plaisantaient sur la coupure des escalators », exigeant des arrestations.
Peu après, poursuit-il, le téléprompteur censé afficher son discours est tombé en panne. « C’était noir comme une pierre. J’ai dû improviser devant des millions de téléspectateurs. Quinze minutes plus tard, il s’est rallumé. Heureusement, les critiques ont été excellentes ». Enfin, Trump a affirmé que le son dans la salle avait été coupé pendant son intervention : « Melania, assise au premier rang, m’a dit qu’elle n’avait pas entendu un mot. Ce n’est pas un hasard, c’était un triple sabotage. »
Face à ces accusations, le porte-parole de l’ONU, Stéphane Dujarric, a donné une explication technique beaucoup plus banale. Selon lui, les escalators se sont arrêtés automatiquement après l’activation d’un mécanisme de sécurité destiné à éviter qu’un objet ou une personne ne se coince dans le système. « Il est possible qu’un photographe ait déclenché par inadvertance le dispositif », a-t-il précisé. Concernant le téléprompteur, des journalistes présents ont confirmé que Trump avait prévenu le public de la panne en plaisantant, suscitant des rires dans la salle, avant de poursuivre la lecture de son discours sur papier.
Au-delà de l’incident, Trump a profité de son passage à la tribune pour s’en prendre une nouvelle fois à l’ONU, dénonçant un organisme « incapable de remplir sa mission » et « réduit à des mots vides qui ne résolvent pas les guerres ». Un discours fidèle à sa ligne habituelle de défiance envers les institutions internationales.
Cette affaire illustre une nouvelle fois la stratégie de Trump : transformer chaque difficulté technique en preuve d’un complot dirigé contre lui. Ses partisans y voient la confirmation d’une hostilité de l’establishment mondial, tandis que ses détracteurs dénoncent une mise en scène destinée à alimenter son récit de « victime des élites ».
Rédaction francophone Infos Israel News pour l’actualité israélienne
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