Nouvelle démonstration de la bêtise militante. À la veille du deuxième anniversaire du massacre du 7 octobre, Greta Thunberg, égérie écologiste suédoise devenue icône des mouvements pro-palestiniens, a publié sur ses réseaux sociaux un message dénonçant « la souffrance des prisonniers palestiniens ». Problème : parmi les photos illustrant son propos figurait celle d’Evyatar David, jeune Israélien enlevé au festival Nova et détenu depuis deux ans dans les tunnels du Hamas.
Le post, publié quelques heures seulement avant les cérémonies de commémoration en Israël, a déclenché une avalanche de réactions indignées. Thunberg écrivait :
« La souffrance des prisonniers palestiniens n’est pas une opinion, c’est un fait. C’est une cruauté systématique et une déshumanisation. L’humanité ne peut être sélective : la justice ne connaît pas de frontières. »
Une tirade moralisatrice typique, mais d’autant plus grotesque qu’elle s’appuyait sur une photo d’un Israélien torturé et affamé par le Hamas. L’image, reprise sans vérification, montrait Evyatar David amaigri et exténué — preuve évidente du calvaire des otages, pas de celui de prisonniers palestiniens.
Quelques heures plus tard, la sœur du jeune otage, Yaëla David, a répondu directement à Greta :
« Tu devrais te renseigner avant de poster des choses que tu ne comprends pas. Sur la sixième diapositive de ton post, tu as mis la photo d’un otage israélien que le Hamas affame délibérément. C’est mon frère, Evyatar. »
La remarque, sèche et douloureuse, a fait le tour des réseaux sociaux, transformant le sermon militant de Thunberg en un monument d’ignorance. En quelques heures, le mot-clé #GretaFactsCheck a explosé sur X (Twitter), accompagné de milliers de messages soulignant l’absurdité de sa posture : « Elle prétend défendre les droits humains en relayant la propagande d’un groupe terroriste », a résumé un internaute suédois.
Une militante prisonnière de son idéologie
Depuis deux ans, Greta Thunberg s’est éloignée de la cause climatique qui l’a rendue célèbre pour se consacrer quasi exclusivement à la défense de la « résistance palestinienne ». Elle a participé à des manifestations appelant à la fin de l’État d’Israël, et récemment, à un convoi maritime pro-Hamas intercepté par Tsahal — événement qui s’est soldé par son arrestation et son expulsion d’Israël.
Son dernier message achève de révéler une idéologie aveugle, où la haine d’Israël supplante toute compassion réelle. Parler de « déshumanisation systématique » tout en effaçant la réalité de plus de 1 200 Israéliens massacrés, violés, décapités le 7 octobre 2023, c’est franchir un seuil moral inquiétant.
L’inversion victimaire permanente
Le cas Thunberg illustre une dérive profonde des milieux progressistes occidentaux : l’inversion systématique des rôles entre bourreaux et victimes. Dans ce discours, les terroristes deviennent des « résistants », les otages israéliens des « symboles de colonisation », et les campagnes de désinformation se travestissent en causes humanistes.
Mais cette fois, l’erreur est trop flagrante pour être maquillée. Publier le visage d’un otage israélien affamé comme preuve de la souffrance palestinienne, c’est une faute morale et intellectuelle majeure — une insulte aux familles d’otages, et une démonstration éclatante de ce qu’est devenue une partie de l’extrême gauche occidentale : un appareil militant déconnecté, nourri d’idéologie et d’ignorance.
Une crédibilité détruite
Depuis son arrestation lors de la « flottille pour Gaza », Greta Thunberg multiplie les déclarations outrancières sur Israël. Elle évoque un « génocide », accuse l’armée israélienne de « crimes contre l’humanité » et répète sans nuance la rhétorique du Hamas. Mais cette nouvelle bourde pourrait bien lui coûter ce qui restait de son image internationale : celle d’une militante sincère.
De nombreuses personnalités juives et non juives ont réagi avec stupeur. L’écrivain britannique Douglas Murray a résumé l’affaire en une phrase :
« Il fallait un symbole pour montrer à quel point la gauche occidentale a perdu le sens moral. Greta vient de le fournir. »
Dans un monde saturé de désinformation, le cas Thunberg n’est pas anecdotique. Il témoigne du pouvoir d’une ignorance militante devenue virale, où le besoin de paraître juste remplace la recherche de la vérité.
Et pendant que Greta Thunberg s’enfonce dans ses contradictions, Evyatar David, lui, croupit toujours dans les tunnels du Hamas, deux ans après son enlèvement. Le silence de ceux qui prétendent défendre la « justice universelle » résonne alors comme la preuve la plus éclatante de leur hypocrisie.
Rédaction francophone Infos Israel News pour l’actualité israélienne
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