Jour anniversaire du 7 octobre : le monde juif commémore, les rues de l’Occident s’enflamment de haine

Alors qu’Israël et les communautés juives du monde entier marquent ce 7 octobre les deux ans du massacre perpétré par le Hamas, des scènes d’une indécence inouïe se sont déroulées aux quatre coins du globe. De Melbourne à Amsterdam, de Londres à Jakarta, des manifestants pro-palestiniens ont choisi de transformer cette journée de deuil en une orgie d’incitations antisémites et de slogans appelant ouvertement à « refaire le 7 octobre ».

Du vandalisme Ă  la glorification du terrorisme

En Australie, la façade d’un bâtiment du centre-ville de Melbourne a été couverte de graffitis portant les inscriptions « Glory to Hamas » et « 7/10 – Do it again ». Un message glaçant, explicitement inspiré de la propagande du Hamas. La police australienne a ouvert une enquête pour « apologie du terrorisme », alors que plusieurs manifestations pro-palestiniennes se tenaient simultanément dans la ville.

En Pays-Bas, à Amsterdam, le palais royal de la place du Dam a été vandalisé à la peinture rouge, accompagné d’un tag « F** Israel* ». L’organisation extrémiste Palestine Action NL a revendiqué l’attaque, expliquant avoir agi « en réponse à l’interdiction d’un rassemblement palestinien ». En clair : la haine d’Israël prime sur le respect du patrimoine, de la loi et du deuil.

Londres : la haine étudiante sous drapeau humaniste

À Londres, des étudiantes ont été filmées en train de découper des rubans jaunes – symbole de solidarité avec les otages israéliens encore détenus à Gaza. Interpellée par des passants, l’une d’elles a répondu sans détour : « Ces rubans justifient un génocide. » Ces mots, prononcés deux ans jour pour jour après l’assassinat de 1 200 Israéliens, résument la dérive morale d’une génération aveuglée par l’idéologie.

Parallèlement, plusieurs universités londoniennes ont organisé des « marches de la solidarité palestinienne », soutenues par des associations universitaires notoirement liées aux mouvances islamistes. Face à la pression publique, un « bake sale for Palestine » – une vente de gâteaux censée financer la cause – a finalement été annulé.

L’Asie dans la rue, entre pression et ignorance

En Indonésie, plus de 1 000 manifestants ont défilé devant l’ambassade américaine à Jakarta, dénonçant « le siège de Gaza » et « la complicité de Washington ». Le gouvernement a mobilisé un millier de policiers pour éviter les débordements, mais la tonalité restait farouchement anti-israélienne.

Au Japon, à Tokyo et Osaka, des centaines de personnes ont exigé des sanctions contre Israël, certaines pancartes clamant : « Reconnaître la Palestine ne suffit pas – boycottez Israël ». Une militante tokyoïte, Lena Grace Soda, a déclaré à l’agence AP :

« Il faut cesser de coopérer avec un génocide. »

Des mots d’une violence symbolique, d’autant plus cyniques qu’ils sont prononcés le jour anniversaire du pire massacre de Juifs depuis la Shoah.

New York : la propagande à visage découvert

À New York, l’organisation radicale Within Our Lifetime a appelé ses sympathisants à « inonder les rues » en mémoire « des victimes de Gaza et de 77 ans de génocide sioniste ».
Le consul général d’Israël, Ofir Akunis, a condamné sans détour :

« Il faut être un monstre dépourvu de cœur humain pour manifester aujourd’hui contre Israël. »

Turquie : le double discours officiel

En Turquie, le gouvernement d’Erdogan a prévu d’illuminer la tour de Galata aux couleurs du drapeau palestinien, sous prétexte de « sensibiliser à la crise humanitaire à Gaza ». Une nouvelle provocation symbolique, alors même qu’Istanbul abritera dans la soirée une manifestation devant le consulat israélien, après l’annulation du concert du chanteur britannique Robbie Williams — déprogrammé pour son soutien public à Israël.

Entre mémoire et manipulation politique

Partout ailleurs, les responsables occidentaux ont pris soin de rappeler la mémoire du 7 octobre tout en réaffirmant la nécessité d’un processus politique. Le Premier ministre britannique Keir Starmer a salué « la résistance du peuple juif face à la barbarie », condamnant les manifestations antisémites après le double attentat contre une synagogue à Manchester.

Le président français Emmanuel Macron, dans un message publié en hébreu sur X, a réaffirmé que « la France n’oubliera jamais les atrocités du 7 octobre » et a exigé « la libération immédiate des 48 otages encore détenus par le Hamas ».

Mais d’autres dirigeants, à l’image du Premier ministre espagnol Pedro Sánchez, ont choisi la neutralité coupable :

« Nous condamnons le terrorisme, mais demandons à Netanyahou de mettre fin au génocide palestinien. »
Une phrase qui illustre la confusion morale d’une partie de l’Europe : condamner le Hamas d’une main, et dans le même souffle, accuser Israël de crimes imaginaires.

Une guerre des symboles

Ce contraste planétaire – Israël en deuil, l’Occident en rage – révèle plus qu’un simple désaccord politique. Il témoigne d’une érosion accélérée du sens moral : deux ans après les massacres du 7 octobre, une partie du monde préfère glorifier les assassins plutôt que de pleurer les victimes.

Les slogans « Do it again » et « Glory to Hamas » peints sur les murs de Melbourne ne sont pas des provocations isolées. Ils sont le miroir déformé d’un discours médiatique et universitaire qui, au nom du progressisme, légitime la barbarie quand elle vise des Juifs.

Mais Israël n’oublie pas, et ne s’excuse pas d’exister. Deux ans après le jour noir de son histoire moderne, le peuple juif se souvient, debout, face à la lâcheté des nations.


Rédaction francophone Infos Israel News pour l’actualité israélienne
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