Selon la chaîne saoudienne Al-Sharq, un médiateur impliqué dans les négociations de Charm el-Cheikh a confirmé que les 20 otages israéliens encore en vie seraient libérés lundi, en une seule vague. Le transfert comprendrait également plusieurs corps de victimes israéliennes, dont l’accès aurait été rendu possible ces derniers jours.
Les informations du terrain
Le médiateur cité par Al-Sharq affirme que les groupes terroristes de Gaza ont accepté les conditions techniques pour la remise simultanée des captifs vivants et des dépouilles identifiées.
La libération se déroulera sans cérémonie publique, dans des zones tenues secrètes et sous supervision directe des médiateurs égyptiens, qataris et américains.
Cette annonce intervient à la veille de la conférence internationale de Charm el-Cheikh, où le président américain Donald Trump, l’Égyptien Abdel Fattah al-Sissi et le Français Emmanuel Macron doivent valider la phase 2 du plan de paix — incluant la reconstruction de Gaza et la démilitarisation progressive du Hamas.
Une libération sous haute surveillance
Les services de sécurité israéliens se préparent à une opération logistique minutieuse : accueil médical des otages dans plusieurs hôpitaux, identification des dépouilles et accompagnement psychologique immédiat.
Les familles ont été alertées discrètement, sans confirmation officielle. Selon des sources proches du Conseil des familles d’otages, la consigne est claire : éviter tout attroupement et préserver la sécurité des libérés jusqu’à leur arrivée en Israël.
Un haut responsable israélien cité par Ynet a déclaré :
« Nous espérons que tout se passera comme prévu. Les conditions sont extrêmement fragiles, mais les médiateurs ont obtenu des garanties. »
Une étape humaine et politique
Cette libération, si elle se confirme, constituerait le point culminant du premier volet de l’accord obtenu avec le Hamas. Elle pourrait aussi ouvrir la voie à un calme prolongé dans la bande de Gaza, sous condition que le mouvement terroriste respecte la trêve.
Mais selon des diplomates européens à Charm el-Cheikh, Israël insiste pour que toute reconstruction soit conditionnée à un désarmement effectif du Hamas — une exigence que le mouvement refuse toujours publiquement.
L’émotion d’un pays qui attend
En Israël, la tension est palpable. Dans les rues, sur les places et devant la Place des Otages à Tel-Aviv, des milliers de personnes prient et allument des bougies dans l’attente de ce retour espéré.
Des pancartes portent les visages des captifs encore retenus Ă Gaza, et une phrase revient partout :
« Ramenez-les maintenant — vivants ou morts, ils sont nos enfants. »
Espoir, prudence et mémoire
Si l’annonce d’Al-Sharq se confirme lundi, Israël vivra un moment à la fois d’espérance et de deuil.
Les otages vivants retrouveront la liberté, mais le pays accueillera aussi des corps — rappel brutal que le cauchemar du 7 octobre n’est pas fini.
Dans ce mélange de joie et de douleur, un seul message s’impose : vivre, se relever et refuser la logique de mort imposée par le Hamas.
Rédaction francophone Infos Israel News pour l’actualité israélienne
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