L’Italie espérait un miracle israélien pour relancer sa course à la qualification au Mondial, mais la sélection bleue et blanche n’a pas résisté longtemps à la Norvège. Dans la presse italienne, la frustration est palpable : « Israël s’est effondré en trente minutes », titrent plusieurs journaux, admettant que la Squadra Azzurra devra sans doute passer par les barrages.
Le match qui a douché les espoirs italiens
La rencontre entre Israël et la Norvège, très attendue à Rome et à Milan, s’est soldée par une défaite nette d’Israël, incapable d’inquiéter son adversaire malgré un bon début de match.
Les Norvégiens, emmenés par leur star Erling Haaland, ont rapidement pris le dessus, menant 2–0 avant la mi-temps. Le score final a confirmé la supériorité nordique et scellé les espoirs italiens d’une qualification directe.
Réactions amères en Italie
Dans la presse italienne, les réactions ne se sont pas fait attendre.
Le journaliste Adriano Del Monte, spécialiste du football européen, a tweeté :
« Il est temps de se préparer pour les barrages. C’était écrit. Le simple fait de dépendre d’Israël pour obtenir un résultat contre la Norvège en dit long sur notre situation. »
Le quotidien La Gazzetta dello Sport a résumé le sentiment général :
« Le destin de l’Italie est d’être deuxième. Israël s’est effondré en une demi-heure, et cela dit tout sur le chemin qui nous attend. »
Côté israélien : lucidité et regrets
Pour la sélection israélienne, cette défaite s’inscrit dans une série de performances mitigées. Le sélectionneur a reconnu un manque de cohésion et de réalisme offensif.
« Nous avons manqué de calme et d’expérience », a-t-il admis. « Face à une équipe aussi physique et rapide, la moindre erreur se paie cash. »
Malgré tout, les jeunes joueurs d’Israël — dont plusieurs évoluent désormais en Europe — voient cette campagne comme une étape dans leur apprentissage. Le milieu de terrain Oscar Gloukh, l’un des rares à se distinguer, a déclaré :
« Nous avons encore un long chemin à parcourir, mais ce groupe a du potentiel. »
Le symbole d’une frustration européenne
Au-delà du résultat, cette rencontre a révélé une tension plus profonde : l’Italie, championne d’Europe en 2021, peine à se réinventer, tandis qu’Israël continue de chercher sa place parmi les nations compétitives.
Pour les supporters transalpins, l’idée même de dépendre du résultat d’un autre pays a été vécue comme une humiliation sportive.
Le journaliste Marco Bellinazzo de Il Sole 24 Ore a résumé l’amertume nationale :
« Ce soir, ce n’est pas Israël qui nous a déçus, c’est nous-mêmes. Le football italien doit se regarder en face. »
Et maintenant ?
La Norvège conforte sa première place et se dirige vers une qualification directe, tandis que l’Italie devra passer par les barrages, un scénario déjà vécu douloureusement lors des précédentes campagnes.
Israël, quant à lui, tire des leçons : malgré le résultat, la fédération mise sur la formation et la continuité du projet initié avec les jeunes espoirs de la sélection U21.
Le rêve mondialiste reste encore lointain — mais pas impossible.
Rédaction francophone Infos Israel News pour l’actualité israélienne
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