Tel-Aviv, 13 octobre 2025 –
À 10h11 précises, les drapeaux israéliens et américains flottaient côte à côte sur le tarmac de l’aéroport Ben-Gourion, lorsque Donald Trump a été officiellement accueilli par le président Isaac Herzog et le Premier ministre Benjamin Netanyahou.
Au même moment, à quelques kilomètres plus au sud, Tsahal confirmait l’arrivée sur le sol israélien des sept premiers otages libérés de Gaza et l’ouverture de la deuxième phase de libération.
Deux scènes parallèles, un même symbole : la victoire de la vie sur la peur.
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« Les premiers sont rentrés à la maison »
Selon le porte-parole de Tsahal, les sept otages libérés — Eitan Mor, Alon Ohel, Ziv et Gali Berman, Guy Gilboa-Dalal, Omri Miran et Matan Angrest — ont atteint leur point de réception initial dans le sud d’Israël.
Les équipes médicales et psychologiques du corps médical de Tsahal les ont immédiatement pris en charge pour une évaluation complète.
« Les soldats de Tsahal accompagnent actuellement les familles des otages dans les hôpitaux et leur transmettent des informations en continu », a précisé le communiqué officiel.
(source : Porte-parole de Tsahal)
Dans le secteur du Néguev occidental, des centaines de citoyens se sont rassemblés spontanément pour applaudir le passage des hélicoptères Sikorsky qui transportaient les libérés vers la base de Re’im.
Les images diffusées par Channel 14 montraient des soldats en larmes, priant à voix basse pendant l’atterrissage.
“Nous ne pensions pas vivre ce jour,” a confié un médecin militaire. “Voir leurs visages, c’est voir Israël renaître.”IMG_9744
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Elkana Bohbot : “Tout va bien, maman”
Quelques minutes plus tard, le pays entier découvrait une scène bouleversante : Elkana Bohbot, l’un des jeunes otages, appelant sa mère depuis la base de réception.
“Tout va bien, maman,” a-t-il dit simplement.
Une phrase courte, mais qui a déclenché une vague d’émotion sur les réseaux sociaux, où le hashtag #KolBeseder (“Tout va bien”) s’est imposé comme cri du cœur national.
Cette deuxième vague de libération, confirmée par le porte-parole de Tsahal à 10h09, inclut plusieurs captifs encore détenus dans le sud de Gaza, où le CICR a envoyé un second convoi pour les récupérer.
“Tsahal est prêt à accueillir d’autres otages attendus dans les prochaines heures,” précise le communiqué militaire.
(source : CICR)
Accueil officiel : Trump, Netanyahou et Herzog cĂ´te Ă cĂ´te
Sur le tarmac de Ben-Gourion, les hymnes nationaux ont résonné tandis que Trump descendait les marches d’Air Force One.
Le président américain a serré la main d’Isaac Herzog avant d’échanger une longue accolade avec Benjamin Netanyahou. Sara Netanyahou, souriante et émue, a accueilli Melania Trump au pied de la tribune d’honneur.
La scène, retransmise en direct par Kan 11 et i24NEWS, symbolisait la reconnaissance d’Israël envers l’homme qui a permis la libération de ses citoyens et la fin du conflit.
Herzog a salué Trump d’un ton solennel :
“Monsieur le Président, votre arrivée en Israël est celle d’un ami fidèle. Grâce à votre détermination, la paix n’est plus une illusion mais une promesse.”
Netanyahou, plus direct, a ajouté :
“Vous avez agi là où d’autres ont parlé. Israël ne l’oubliera jamais.”
(source : Présidence israélienne)
Une matinée de délivrance
Pendant que les dirigeants se serraient la main, les familles d’otages continuaient d’affluer vers le complexe de Re’im, informées dès l’aube par message officiel de s’y rendre.
La Croix-Rouge confirme qu’un second groupe d’Israéliens, dont Rom Breslevski et Yossef Haim Ohana, est en route vers les forces israéliennes.
Dans les unités de combat stationnées à la frontière, les soldats ont interrompu leurs opérations quelques minutes pour suivre la libération sur leurs téléphones.
“C’est pour cela que nous nous battons,” a déclaré un commandant de brigade. “Pour que chaque famille voie un jour son fils revenir.”
Le souffle d’une nouvelle ère
Entre la diplomatie et la prière, cette matinée aura scellé le visage d’un Israël debout.
Les hélicoptères ramenant les otages, les drapeaux américains et israéliens flottant ensemble, et la poignée de main sur le tarmac ont offert au monde une image d’espérance : celle d’un pays qui, malgré la douleur, ne cesse de choisir la vie.
“C’est un jour que nous raconterons à nos enfants,” a conclu un officier à Infos-Israel.News. “Le jour où la liberté et la loyauté ont marché côte à côte sur le tarmac de Ben-Gourion.”
Rédaction francophone Infos Israel News pour l’actualité israélienne
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