Le 13 octobre 2025, Israël a retenu son souffle — et, pour la première fois depuis deux ans, a exhalé un cri de soulagement. Les sept premiers otages israéliens ont franchi la frontière et retrouvé la liberté, tandis que Donald Trump, fraîchement arrivé à Tel-Aviv, montait dans “The Beast” aux côtés de Benjamin et Sara Netanyahou pour rejoindre Jérusalem.
Entre la libération, les larmes et la diplomatie, le pays a vécu une matinée suspendue entre délivrance et gratitude.
“Ils sont revenus”
À 10h34, l’analyste Amir Tsarfati publiait les mots qu’Israël attendait depuis 738 jours :
“Gali Berman is back.”
Une minute plus tard, le message se répétait : “Alon Ohel is back.”
Les noms se sont succédé : Eitan Mor, Alon Ohel, Ziv et Gali Berman, Guy Gilboa-Dalal, Omri Miran et Matan Angrest.
Le porte-parole de Tsahal a confirmé qu’ils étaient “vivants, conscients et capables de marcher”, pris en charge à la base de Re’im par les équipes médicales et psychologiques de l’armée.
“Tsahal se prépare à accueillir les prochains captifs remis à la Croix-Rouge dans le sud de Gaza”, a précisé le communiqué officiel.
(source : Porte-parole de Tsahal)
À l’entrée de la base, des soldats se sont alignés en silence, formant une haie d’honneur au passage des véhicules. Dans tout le pays, les sirènes ont retenti non pas pour prévenir d’un danger, mais pour saluer un miracle.
Les familles et le retour des voix
Dans les villes d’origine des captifs, les téléphones ont sonné à nouveau. Rom Breslevski, Bar Kuperstein, Yossef Haim Ohana ont pu parler à leurs mères quelques instants avant même leur transfert.
“Une guerre commencée par des vidéos de meurtres se termine par des appels vidéo de retrouvailles”, écrivait le journaliste Amit Segal.
À Beer-Sheva, Ditsa Or et Noa Argamani attendaient les nouvelles d’Avinatan.
Les images diffusées par Channel 12 montraient les familles serrant des téléphones contre leurs cœurs, comme des reliques.
Un pays tout entier a vibré à ces mots simples prononcés par Elkana Bohbot :
“Tout va bien, maman.”
“The Beast” en route pour Jérusalem
Pendant que les otages retrouvaient la lumière, le convoi présidentiel américain quittait Ben-Gourion pour Jérusalem.
“Contre le protocole, les Netanyahou ont été invités à monter dans la voiture présidentielle”, rapportait Amit Segal à 10h09.
Donald Trump, Benjamin et Sara Netanyahou étaient assis côte à côte dans “The Beast”, escortés par le Shabak et le Secret Service.
L’autoroute 1 a été fermée à toute circulation :
“The freeway to Jerusalem is open only to one person’s convoy,” notait Tsarfati.
Dans la capitale, des centaines de fidèles priaient déjà au Kotel, le Mur occidental. Les chants de Hallel résonnaient sous les pierres millénaires, mêlés aux larmes des familles et aux applaudissements des soldats.
(source : The Jerusalem Post)
Une double délivrance : les captifs et la nation
Cette matinée symbolise tout ce qu’Israël incarne : la ténacité, la foi et l’unité.
Les hélicoptères de Tsahal transportant les otages et le convoi de Trump filant vers la Knesset ont dessiné sur la carte du pays une ligne unique — celle du retour.
“Nos enfants reviennent, et le monde entier voit que le peuple d’Israël n’abandonne jamais les siens,” confie un officier à Infos-Israel.News.
À 10h41, la Croix-Rouge confirmait que les derniers captifs du premier groupe avaient été remis à ses équipes à Khan Younès. Le pays s’est figé quelques secondes avant d’exploser en chants et en applaudissements.
Entre le vacarme des moteurs et le silence des prières, Israël a retrouvé son souffle.
Et sur la route de Jérusalem, dans la “Bête” présidentielle, Trump et Netanyahou roulaient ensemble vers l’histoire — pendant que les otages, eux, rentraient enfin à la maison.
Rédaction francophone Infos Israel News pour l’actualité israélienne
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