Le scandale fait trembler Gaza et révèle l’ampleur du pourrissement interne du Hamas. Selon Reuters et Al-Arabiya English, Saleh al-Jaafrawi, surnommé « M. Fafo », l’un des principaux collecteurs de fonds du mouvement islamiste, a été exécuté par ses propres camarades. Motif : un différend sur la disparition de plus de 13 millions de dollars de dons collectés dans les pays du Golfe pour la « reconstruction de Gaza ». Une fortune détournée à des fins personnelles, dans un système où la corruption est devenue la norme.
D’après les premiers éléments transmis par des sources locales à Al-Arabiya, M. Fafo aurait siphonné une partie des dons vers des comptes privés au Liban et au Qatar, provoquant la fureur du commandement militaire du Hamas. Sa mort, survenue dans un local tenu par la branche armée du mouvement, a été maquillée en « accident ». Mais les médias arabes évoquent désormais une véritable purge interne : plusieurs cadres soupçonnés de complicité ont disparu, tandis que des miliciens ont été exécutés sommairement pour « trahison financière ». Cette affaire éclaire d’un jour cru la transformation du Hamas : d’organisation terroriste idéologique, il est devenu une entreprise mafieuse, gérée comme un cartel.
À Jérusalem, les réactions ne se sont pas fait attendre. Un responsable israélien, interrogé par Arutz Sheva, a dénoncé « l’hypocrisie d’un mouvement qui réclame des aides humanitaires tout en s’enrichissant sur le dos de la population palestinienne ». Les services de renseignement israéliens affirment depuis des années que le Hamas détourne systématiquement les fonds internationaux. Les matériaux destinés à reconstruire des logements sont redirigés vers les tunnels, les hôpitaux servent de caches d’armes, et les salaires des “martyres” enrichissent les familles des dirigeants. L’exécution de Jaafrawi confirme ce que Tsahal répète depuis longtemps : le Hamas n’est pas un représentant du peuple, mais son exploiteur.
Cette explosion interne intervient dans un moment de grande fragilité politique. Alors que le plan de paix supervisé par Donald Trump impose au Hamas un désarmement complet, les luttes de pouvoir se multiplient entre les clans de Gaza et la direction en exil à Doha. Un chercheur du Jerusalem Center for Public Affairs résume ainsi la situation : « Le Hamas se délite de l’intérieur. Les chefs politiques à l’étranger vivent dans le luxe, pendant que leurs hommes crèvent dans les tunnels. » Les populations civiles, elles, continuent de payer le prix fort, prises entre un régime corrompu et les ruines laissées par sa folie guerrière.
Pour Israël, cette implosion du Hamas est une opportunité stratégique. En exposant les fractures et les dérives financières du mouvement, Jérusalem démontre au monde que la bande de Gaza ne souffre pas d’un manque d’aide, mais d’un excès de prédation. Comme le rappelait un éditorial d’Infos-Israel.News – Israël, « l’argent des donateurs arabes n’a jamais nourri les Palestiniens : il a nourri le Hamas. » Dans une région où la misère se mesure en chiffres, M. Fafo restera comme le symbole d’un système où la “résistance” s’est vendue au plus offrant — avant d’être éliminée par ses propres complices.
Rédaction francophone Infos Israel News pour l’actualité israélienne
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