Un ex-prisonnier palestinien menace Israël : « Mon fils viendra te voir, comme le 7 octobre »

Une vidéo diffusée ce matin sur les réseaux sociaux palestiniens a provoqué la stupeur en Israël. On y voit un ex-détenu palestinien, libéré récemment dans le cadre de l’accord de trêve, s’adresser face caméra à son ancien enquêteur du Service pénitentiaire israélien (Shabas) : « Tu m’avais dit que je ne sortirai pas vivant d’ici… et me voilà libre ! Je n’ai pas livré mes frères, et tu verras : mon fils viendra te rendre visite, comme le 7 octobre. » Ces mots, prononcés avec un sourire de défi, résonnent comme une menace explicite d’attentat — une promesse de revanche, en plein cœur d’un processus censé incarner la paix.

Selon des sources reprises par Reuters et Arutz Sheva, l’homme en question figure parmi les prisonniers palestiniens récemment relâchés dans le cadre de la première phase du plan Trump pour Gaza, un programme combinant la libération d’otages israéliens et la déportation de détenus vers des pays tiers. L’individu, incarcéré pour appartenance au Hamas et incitation au meurtre, a été libéré avec son fils — un adolescent également impliqué dans des activités terroristes mineures. À peine sortis, les deux hommes ont publié cette séquence triomphale, rapidement relayée par des comptes proches du Hamas.

Pour Israël, cette vidéo est une preuve supplémentaire de l’impossibilité de négocier avec un mouvement dont la culture politique repose sur la glorification du crime. « Ce n’est pas un message de réconciliation, mais de guerre », a réagi un officier de Tsahal cité par BBC News. « Le Hamas ne connaît pas le langage de la paix, seulement celui de la menace et de la revanche. » Le ministère israélien de la Sécurité nationale a confirmé l’authenticité de la vidéo, ajoutant qu’elle fait désormais l’objet d’une enquête du Shin Bet. Plusieurs sources estiment que ces déclarations ont été enregistrées à Khan Younès, dans une zone toujours sous influence du Hamas.

Ce cas met en lumière une dérive inquiétante : la libération de prisonniers radicalisés qui, loin de se repentir, se transforment en symboles de résistance et en outils de propagande. « Nous assistons à la reproduction du même schéma qu’après les accords précédents », explique un ancien agent du renseignement israélien dans les colonnes du Jerusalem Post. « Chaque prisonnier libéré devient une figure héroïque dans la société palestinienne, un modèle pour les jeunes, un carburant pour la haine. » Les paroles de cet homme, promettant que son fils “fera comme le 7 octobre”, illustrent une culture de vengeance transmise de génération en génération — une éducation à la haine qui annule toute perspective de coexistence.

À Jérusalem, cette séquence relance la polémique sur les conditions des libérations. Itamar Ben Gvir, ministre de la Sécurité nationale, a dénoncé « une capitulation morale », exigeant la suspension immédiate des transferts de prisonniers palestiniens : « Libérer des terroristes, c’est semer les graines du prochain massacre. » De son côté, le Premier ministre Benyamin Netanyahou a rappelé que seuls les détenus non impliqués directement dans les meurtres du 7 octobre ont été relâchés, et que la surveillance des ex-prisonniers “sera totale”. Mais cette vidéo montre une autre réalité : même les “petits” terroristes sortent avec un message clair — la promesse d’un 7 octobre éternel.

À l’heure où l’accord de paix cherche encore à s’imposer, cet épisode rappelle le dilemme israélien : entre humanité et sécurité, la frontière reste fragile. Libérer des prisonniers pour sauver des otages était un acte de responsabilité. Mais face à ceux qui sortent en jurant de recommencer, Israël comprend une fois de plus qu’il n’y aura de paix durable que lorsque le Hamas et ses clones idéologiques auront disparu.


Rédaction francophone Infos Israel News pour l’actualité israélienne
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