Rescapé de la captivité du Hamas, Matan Angrist a livré un témoignage bouleversant. Selon Yoeli Barim sur Nouvelles 14, un mois après son enlèvement, il a exigé de ses ravisseurs qu’on lui fournisse des tefillin, un siddour et une Bible. Contre toute attente, ils les lui ont apportés — signe que la présence israélienne dans la bande permettait un contrôle indirect même sur les conditions de détention.
Durant des semaines, Matan Angrist priait trois fois par jour dans les tunnels : shacharit, min’ha et arvit. À sa libération, il a confié à Tsili Schneider, présidente du Keren Yehoudi, que cette foi retrouvée lui avait sauvé la vie.
Plus tragiquement, le jeune homme a appris que ses geôliers lui avaient menti en affirmant la mort de ses grands-parents, survivants de la Shoah. Leur étreinte, après son retour, a ému tout Israël.
Ce récit, à la fois spirituel et national, incarne la résilience d’un peuple qui transforme l’épreuve en lumière.
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Rédaction francophone Infos Israel News pour l’actualité israélienne
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