Al-Jazeera prise en flagrant délit de propagande coordonnée avec le Hamas


Des documents internes saisis à Gaza révèlent une coordination directe entre le réseau qatari Al-Jazeera et le Hamas. Selon le Jerusalem Post, la chaîne aurait reçu des consignes précises sur la terminologie à employer dans ses reportages, notamment l’interdiction d’utiliser le mot « massacre » pour décrire les crimes du Djihad islamique.

Depuis des années, Israël dénonce la couverture biaisée d’Al-Jazeera sur le conflit israélo-palestinien. Cette fois, les preuves sont là. Selon des documents retrouvés à Gaza par les forces israéliennes et consultés par le Jerusalem Post, la chaîne d’information qatarie aurait entretenu une collaboration directe et structurée avec les cadres médiatiques du Hamas, allant jusqu’à accepter des instructions sur le contenu de ses reportages.

L’enquête, relayée par le réseau d’Amir Tsarfati, fait état d’une série de courriels internes entre le bureau de Doha et les correspondants à Gaza. Dans ces échanges, les responsables du Hamas imposent leurs “lignes rouges éditoriales”.

“Ne pas utiliser le terme ‘massacre’ pour Jabalia”, précise un mémo daté de mars 2024, au lendemain d’une frappe interne entre factions islamistes.
“Utiliser ‘attaque israélienne’ même lorsqu’il s’agit d’explosions internes”, ordonne un autre message.

L’un des documents mentionne même la mise en place d’une ligne de communication cryptée entre les dirigeants du Hamas et la rédaction d’Al-Jazeera à Gaza, “pour ajuster en temps réel le cadrage des événements”. Cette coordination aurait été validée par la direction du groupe à Doha, selon les notes internes citées par le Jerusalem Post.

Pour Israël, ces révélations confirment ce que les responsables sécuritaires affirment depuis des années : la chaîne d’État qatarie ne se comporte pas comme un média indépendant, mais comme une extension médiatique du Hamas.
Le ministre israélien de la Communication a déclaré ce mercredi :

“Al-Jazeera ne fait pas du journalisme. Elle fabrique des armes narratives au service d’une organisation terroriste.”

Cette découverte intervient alors que le Qatar, parrain historique du Hamas, tente de se repositionner comme médiateur dans les négociations de cessez-le-feu. Un double jeu que dénoncent de plus en plus d’analystes. “Doha finance les tunnels et la propagande en même temps”, résume mordamment un diplomate israélien cité par Channel 14.

Dans le rapport du Jerusalem Post, plusieurs passages montrent comment le Hamas utilisait Al-Jazeera pour légitimer ses opérations militaires. Une note du bureau politique, datée de décembre 2023, demande explicitement de “valoriser la résistance et les martyrs” et d’“humaniser les combattants”. Le langage employé est militaire, pas médiatique.

Le chercheur Yehuda Ben Meir, du Centre Begin-Sadate pour les études stratégiques, y voit une “instrumentalisation totale de la communication” :

“Quand un média adopte la sémantique d’un groupe armé, il devient une composante de sa guerre psychologique. Al-Jazeera n’informe plus : elle participe.”

Les correspondants israéliens rappellent également que plusieurs journalistes de la chaîne ont été identifiés comme membres actifs du Hamas ou proches de ses brigades de communication. Déjà en 2018, une enquête de MEMRI avait révélé que certains reporters d’Al-Jazeera Arabic avaient relayé des appels à la violence et diffusé des vidéos de propagande islamiste.

Ces nouvelles révélations ravivent le débat sur la responsabilité des médias arabes dans la guerre de l’information. “Quand un journaliste manipule les faits pour servir une cause terroriste, il cesse d’être protégé par la liberté de la presse”, estime l’ancien porte-parole de Tsahal, Moti Almoz. “C’est une complicité morale, et parfois logistique.”

Au sein des institutions internationales, le silence reste assourdissant. Ni l’UNESCO ni le Haut-Commissariat aux droits de l’homme n’ont encore commenté le rapport, malgré les preuves. En Europe, seule l’Allemagne a évoqué une possible suspension de diffusion d’Al-Jazeera Arabic sur certains câblo-opérateurs, évoquant des “risques de propagande incitant à la haine”.

Cette affaire survient dans un contexte de tensions accrues entre Israël et le Qatar. Depuis que Jérusalem a découvert la présence d’équipes techniques d’Al-Jazeera à proximité de sites sensibles à Gaza City, le gouvernement israélien envisage de révoquer les accréditations de la chaîne. Une décision déjà annoncée par le ministre de la Sécurité nationale Itamar Ben Gvir, qui accuse Doha “d’héberger à la fois les financiers du Hamas et leurs porte-voix médiatiques”.

Au-delà de la polémique journalistique, cette affaire pose une question centrale : combien d’autres médias internationaux relayent, sciemment ou non, la désinformation islamiste ?
Selon un rapport de l’Institut pour la lutte contre la désinformation (ILD), 43 % des vidéos de guerre publiées sur X et TikTok proviennent de comptes liés à Al-Jazeera Arabic ou à des agences affiliées au Hamas.


À Gaza, les armes tuent des soldats. À Doha, les mots tuent la vérité. En se mettant au service d’un groupe terroriste, Al-Jazeera a franchi la ligne rouge entre presse et propagande. L’histoire jugera les journalistes qui ont troqué la vérité contre la cause du Hamas — et l’histoire, comme toujours, retiendra le mensonge.



Rédaction francophone Infos Israel News pour l’actualité israélienne
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