Après le pogrom inouï du 7 octobre 2023 et les nombreuses gesticulations, notamment de la part des laïcs, il est plus que temps désormais pour le peuple d’Israël, dans sa totalité, d’ouvrir les yeux face à la réalité qui prendra toujours pour lui la forme d’un immense danger. Aussi, je pense qu’est venue l’heure de relire Ze’ev Jabotinski fondateur du courant appelé sionisme révisionniste et auteur en 1923 d’un essai intitulé Le Mur de fer, tant ce grand homme a compris combien la lucidité et la fermeté étaient fondamentales pour la perpétuation d’Israël ! Rappeler certaines de ses citations me paraît important :
« Tant que les Arabes penseront qu’ils peuvent bloquer ou renverser le projet juif, ils le feront. Pour qu’un dialogue réel soit possible, ils doivent d’abord être convaincus que la présence juive est durable, irréversible et protégée par une force solide ».
Â
« Tant que les Juifs ne pourront compter que sur des accords fragiles ou réversibles, il n’y aura pas de paix stable. La paix ne peut naître que lorsque les Arabes constateront que le foyer juif est protégé par une force solide qu’aucune pression ne peut renverser ».
Â
« Sans mur de fer, pas de dialogue possible avec l’ennemi ».
Â
Voilà la philosophie à l’adresse des gouvernements d’Israël, quels qu’ils soient, et pour toujours, sur laquelle devra désormais reposer les deux principes irréfragables. La seule erreur de Jabotinski fut sans doute de croire à la validité réelle possible d’un accord avec les Arabes … tout simplement parce qu’ils sont musulmans et qu’avec eux, signer un accord s’inscrit dans leur taqyya et donc, que rien n’est définitif et que tout peut être remis en cause. On le voit actuellement avec l’accord imposé par Trump. La ligne de lucidité et de fermeté définie par Jabotinski est la seule acceptable … à moins bien sûr qu’Israël veuille se suicider, toute autre perspective en effet, nécessairement de naïveté et de recul ne pouvant que conduire à cette issue !
Premier principe irréfragable : application de la peine de mort pour les terroristes
La peine de mort en Israël existe depuis 1948. Mais les juges israéliens, sans doute trop imprégnés par le Décalogue, répugnent à l’appliquer. Seul, Adolf Eichmann, pour son rôle dans la Shoah, a été exécuté en 1962. Des lois militaires prévoient la peine de mort contre les terroristes ou espions en temps de guerre mais elles n’ont jamais été appliquées, les juges préférant les peines de réclusions à perpétuité … même pour les crimes terroristes !
Or, d’après un sondage effectué en mars 2023, près de 70% des Israéliens sont partisans de la peine de mort pour les terroristes condamnés pour meurtre. Sans doute, faut-il voir là une des raisons pour laquelle le 28 septembre dernier, la Commission de la sécurité nationale de la Knesset a approuvé un projet de loi permettant la peine de mort pour les prisonniers palestiniens ayant entraîné la mort de citoyens israéliens. La loi serait automatique pour les condamnations liées à des actes terroristes motivés par la haine ou le nationalisme.
Pour devenir loi, le projet doit être adopté en 3 lectures successives à la Knesset. Et là , transpire la réticence à l’instant évoquée puisqu’actuellement, il est en attente de la première lecture en séance plénière. Le ministre de la Sécurité nationale Itamar Ben-Gvir qui a présenté le projet de loi, menace de retirer le soutien de son parti à la coalition gouvernementale si le projet n’avance pas plus rapidement.
Il semble donc que cette fois Israël commence à avoir les pieds sur terre. Certains vont dire que condamner à mort des terroristes est une excellente chose pour eux puisque la mort en islam est le seul vrai drapeau et qu’ils pourront ainsi jouir dans l’au-delà des 72 vierges que le Beau Modèle leur a promis. On s’en fout de ce que peuvent penser ou éprouver les terroristes, ce qui compte, c’est le bien d’Israël ! Et le bien d’Israël, c’est de mettre ses enfants à l’abri des assassins de l’islamo-satanisme. Et il n’y a qu’une seule solution, il n’y en a pas 36 : les éliminer purement et simplement point barre !
Le second principe irréfragable : l’intransigeance face à la prise d’otages
Les deux principes sont étroitement liés, le second étant le corollaire du premier. Les faits l’ont montré depuis qu’Israël a accepté en 2009 de libérer plus de 1000 prisonniers palestiniens pour … obtenir la libération d’1 seul homme ! Gilad Shalit enlevé par un commando en 2006. On sait que depuis le 7 octobre 2023, Israël a libéré à deux reprises des milliers de prisonniers palestiniens dont des centaines d’assassins d’Israéliens ! L’équation est complètement débile, suicidaire, masochiste car bien évidemment libérer des milliers d’assassins israéliens, c’est permettre à ceux-ci d’en assassiner d’autres. Et si la peine de mort leur avait été appliquée, il n’y aurait pas eu de monnaie d’échange pour faire revenir les otages … puisqu’ils n’existeraient plus. Et donc, il n’y aurait pas eu de pression du Hamas sur Israël. Et donc, on n’aurait pas vu Israël se mettre à genoux tel un condamné réclamant qu’on lui laisse la vie sauve. Bref, on n’aurait pas vu Israël exposer sa faiblesse alors que c’est justement la fermeté telle que Jabotinski l’avait conseillée qu’il faut absolument opposer à ses gens qui n’en sont pas !
Il est donc fondamental qu’Israël se relève et proclame, non seulement à la face des terroristes mais aussi à la face de tous leurs affidés dans le monde (nous avons des centaines de milliers en France !) qu’il ne cédera en rien s’agissant d’otages. Certains je sais diront que c’est lamentable de laisser tomber des otages mais le fait dans un premier temps d’appliquer la peine de mort aux terroristes assassins et dans un second temps qu’on ne cédera en rien en cas de prises d’otages, c’est permettre justement que demain, il y ait des chances qu’il n’y en ait plus !!! Et puis, Israël dispose de forces spéciales aguerries pour lancer des opérations de sauvetage : il l’a montré avec le raid sur Entebbe en 1976. Et puis encore, il a des forces de renseignements capables de localiser les otages.
Ainsi, ne pas renoncer à la politique de renoncements jusqu’ici menée, c’est être condamné à la poursuivre indéfiniment, ouvrir la porte aux terroristes, exposer à la mort des Israéliens et en condamner demain des centaines à être … des otages. Cela suffit maintenant. Il faut taper un grand coup, et violent sur la table !
Je suis goy. Vive Israël !
Philippe ARNON
Rédaction francophone Infos Israel News pour l’actualité israélienne
© 2025 – Tous droits réservés





