Israël se prépare au retour de deux corps de captifs : le Hamas défie à nouveau les accords

Malgré les menaces directes du président américain Donald Trump et les mises en garde répétées du gouvernement israélien, le Hamas continue de violer les termes de l’accord humanitaire conclu sous médiation qataro-américaine. Après plus d’une semaine de silence, le mouvement terroriste islamiste a annoncé qu’il remettrait deux corps de captifs israéliens cet après-midi, à 16h00, via la Croix-Rouge internationale.

Une attente tendue à Jérusalem

Selon des sources sécuritaires citées par Srougim News, Tsahal et le ministère israélien de la Défense, dirigé par Yoav Katz, se tiennent prêts pour la réception et l’identification des dépouilles. La procédure aura lieu sous haute surveillance médicale et sécuritaire, en présence d’experts du Centre national de médecine légale et du service de contre-terrorisme du Shin Bet.

L’annonce du Hamas intervient après plusieurs jours de spéculations et de manœuvres cyniques. Le mouvement avait déjà prétendu, mardi, avoir localisé les corps de deux otages, avant de reporter leur remise « en réponse aux attaques israéliennes à Rafah ».
Une source diplomatique israélienne résume :

« Le Hamas joue avec la douleur des familles pour tenter d’obtenir des concessions. Il utilise les corps des victimes comme monnaie d’échange. »

La colère du gouvernement israélien

Le bureau du Premier ministre Benyamin Netanyahou a confirmé qu’il s’agissait d’une violation grave et délibérée de l’accord signé début octobre, qui prévoyait un calendrier précis pour la restitution progressive des dépouilles.
Le communiqué officiel précise :

« Israël ne tolérera pas que le Hamas manipule les accords humanitaires. Ces provocations seront traitées avec la fermeté nécessaire. »

Le chef d’état-major Eyal Zamir a convoqué une réunion d’urgence du Commandement Sud afin de coordonner les unités de réception, mais aussi d’envisager une réponse militaire ciblée si l’organisation terroriste retarde à nouveau la restitution.

Cette décision fait suite à un épisode particulièrement choquant : il y a deux jours, le Hamas avait transmis à Israël des restes censés appartenir à l’otage Ophir Tzarfati, tombé lors des combats du 7 octobre 2023.
Or, après analyses ADN, l’Institut médico-légal israélien a confirmé qu’il s’agissait de restes déjà identifiés et restitués il y a deux ans, prouvant que le Hamas avait tenté de tromper les autorités israéliennes.

Les familles d’otages entre espoir et indignation

Les familles des captifs, réunies à Tel-Aviv, ont salué les efforts de Tsahal mais dénoncé la stratégie du Hamas :

« Chaque jour de retard est une torture supplémentaire », a déclaré Lior Naoutra, frère d’un soldat disparu.
« Le Hamas viole non seulement les lois de la guerre, mais aussi les lois de l’humanité. »

La liste des otages dont les corps seraient toujours détenus par le Hamas comprend notamment Omri Naoutra, Amiram Kuper, Lior Rodaïf, Assaf Hami, Itai Hen, Dror Or et Meni Godard.

Trump hausse le ton

À Washington, le président Donald Trump a réagi avec fermeté à ces violations :

« Le Hamas doit tenir sa parole ou faire face à des conséquences militaires. Israël a toute légitimité pour agir. »

Le Pentagone a confirmé avoir placé plusieurs unités de la Sixième flotte américaine en alerte en Méditerranée orientale, en cas d’escalade majeure.
Selon le conseiller à la sécurité nationale américain, Jake Sullivan, « l’administration Trump soutient pleinement le droit d’Israël à exiger le retour immédiat de ses otages vivants et morts ».

Une stratégie de pression du Hamas

Les analystes estiment que le Hamas cherche à réintroduire la guerre psychologique dans les négociations. Après avoir subi des pertes lourdes à Beit Lahia et à Khan Younès, l’organisation terroriste tente de gagner du temps et de tester la patience américaine.
Pour Israël, ce jeu cynique est intolérable : chaque report alimente le doute et la douleur des familles, mais renforce aussi la détermination du gouvernement.

Un haut responsable israélien confie à Israel Hayom :

« Nous ne tomberons pas dans le piège du marchandage. S’ils ne respectent pas les accords, la réponse sera sur le terrain. »

Alors que les yeux du monde sont tournés vers la bande de Gaza, cette nouvelle violation du Hamas rappelle la brutalité du conflit : pour l’organisation islamiste, la mort est un outil politique.
Pour Israël, le retour des dépouilles n’est pas seulement une question humanitaire : c’est une obligation morale et nationale. Et si le Hamas persiste à défier l’accord, Tsahal — sous la direction du ministre Yoav Katz et du chef d’état-major Eyal Zamir — pourrait bien reprendre l’initiative, au nom des vivants comme des morts.


Rédaction francophone Infos Israel News pour l’actualité israélienne
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