Ce n’est pas une erreur, ni une confusion tactique : les corps des otages sont, pour le Hamas, une monnaie d’échange de très haute valeur. Les déclarations qui se multiplient sur les réseaux n’ont qu’un sens : l’organisation sait précisément où se trouvent chaque dépouille et la manipule pour prolonger la souffrance, tester les limites et gagner du temps. Face à cette logique macabre, la question se pose brutalement : pourquoi tolérons-nous encore ce marchandage du mal ?
La pratique est doublement révoltante. D’une part, elle profane les principes élémentaires de dignité humaine : retenir des corps comme « objet politique » est une violence supplémentaire infligée aux familles déjà privées de leurs proches. D’autre part, elle constitue un instrument stratégique — une tactique de pression destinée à diviser, affaiblir la volonté nationale et monnayer le temps pour réorganiser des capacités militaires. Les négociateurs, les diplomates et les responsables militaires savent que les « otages-ressources » ne sont pas un accident : c’est une politique délibérée.
Les réactions fusent : appels au durcissement des mesures, condamnations internationales, et surtout, une demande unanime de la part de l’opinion publique israélienne : que cesse ce commerce de la douleur. « Nous faisons affaire avec le diable », écrivent des citoyens en colère ; « pourquoi ne les démantelons-nous pas ? » interroge une société qui attend des réponses concrètes, non des euphémismes. Les autorités militaires et les services de renseignement insistent sur l’importance d’une pression combinée — opérations ciblées, isolation logistique du Hamas et coalition diplomatique — pour briser ce mécanisme abject.
Au-delà des démarches immédiates, ce dossier pose une question éthique et stratégique : une communauté qui accepte la marchandisation des morts n’est plus simplement en guerre, elle est tenue en otage par une logique barbare. La réponse attendue est proportionnée : mépris pour les chantages, poursuite des opérations visant à localiser et restituer les dépouilles, et détermination politique à imposer la fin de cette pratique.
Rédaction francophone Infos Israel News pour l’actualité israélienne
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