🔮Attaque Ă  l’Île d’OlĂ©ron : un conducteur fonce sur des passants en criant « Allah Akbar » — plusieurs blessĂ©s graves

La France replonge dans l’effroi.
Ce mercredi 5 novembre au matin, un homme a volontairement renversĂ© plusieurs passants sur l’üle d’OlĂ©ron, en Charente-Maritime, avant d’ĂȘtre interpellĂ© par les forces de l’ordre. Selon plusieurs tĂ©moins, il aurait criĂ© « Allah Akbar » au moment des faits et de son arrestation. L’enquĂȘte, dĂ©sormais ouverte pour tentative d’homicide volontaire, n’exclut pas la piste terroriste.

 L’attaque : une matinĂ©e d’horreur au calme de l’üle

L’incident s’est produit vers 8h45 sur une petite route reliant deux villages de l’üle, dans la commune de Dolus-d’OlĂ©ron.
Le conducteur d’un vĂ©hicule gris a foncĂ© sur des piĂ©tons marchant le long du chemin. Selon les premiers bilans, dix personnes ont Ă©tĂ© blessĂ©es, dont deux griĂšvement.

Isabelle Romain, témoin directe, a raconté son cauchemar à BFMTV :

« Je partais en randonnĂ©e quand j’ai vu une femme allongĂ©e sur le ventre. Elle ne bougeait plus. J’ai cru qu’elle Ă©tait morte. »

Les secours ont mis plus d’une demi-heure Ă  arriver sur place, dans une scĂšne de chaos oĂč plusieurs habitants tentaient de venir en aide aux blessĂ©s. Un hĂ©licoptĂšre a Ă©tĂ© dĂ©pĂȘchĂ© pour Ă©vacuer les deux victimes les plus gravement atteintes vers un hĂŽpital de la rĂ©gion.

 Un profil trouble, mais des cris sans équivoque

L’assaillant, ĂągĂ© de 35 ans, est un ressortissant français originaire de Dordogne, installĂ© depuis plusieurs annĂ©es sur l’üle.
Connu pour des dĂ©lits de droit commun — vols et conduites en Ă©tat d’ivresse —, il n’était pas fichĂ© pour radicalisation.
Mais son comportement lors de son interpellation interroge :
selon le parquet de La Rochelle, il aurait criĂ© “Allahou Akbar” au moment oĂč les policiers tentaient de le maĂźtriser.
Il a fallu l’usage d’un taser pour le neutraliser.

Les enquĂȘteurs n’écartent aucune hypothĂšse. La procureure a Ă©voquĂ© la possibilitĂ© de troubles psychiatriques, mais a reconnu que les circonstances “sont susceptibles de rĂ©vĂ©ler une motivation idĂ©ologique ou religieuse”.

 L’üle sous le choc : “Nous n’avons jamais vu ça ici”

Sur cette Ăźle touristique paisible, l’émotion est immense.
Le maire, Thibault Brechkoff, a confirmé que le suspect était bien connu localement :

“C’est un homme installĂ© ici depuis longtemps, avec de la famille sur place. Personne ne l’imaginait capable d’un tel geste.”

Mais pour beaucoup d’habitants, l’affaire rĂ©veille une peur plus profonde — celle d’un terrorisme diffus, sans structure mais nourri par un climat de haine et de confusion.
“Quand on entend encore ‘Allah Akbar’ dans une scĂšne d’horreur, on sait trĂšs bien ce que cela signifie”, confie une rĂ©sidente Ă  France 3 Poitou-Charentes.

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 Un schéma désormais familier en Europe

L’attaque d’OlĂ©ron rappelle tristement d’autres drames rĂ©cents en Europe :
de Nice Ă  Berlin, de Londres Ă  Arras, le mode opĂ©ratoire reste le mĂȘme : un individu isolĂ©, souvent instable psychologiquement, mais utilisant la rhĂ©torique djihadiste pour frapper des innocents.
Des “loups solitaires” qui mĂȘlent dĂ©sĂ©quilibre personnel et idĂ©ologie meurtriĂšre.

Les experts en sĂ©curitĂ© parlent d’un “terrorisme d’opportunitĂ©â€ :

“Ce sont des individus qui se sentent autorisĂ©s Ă  tuer au nom d’un rĂ©cit islamiste omniprĂ©sent sur les rĂ©seaux sociaux”, explique le criminologue François-Bernard Huyghe.
“Ils ne reçoivent pas d’ordre, mais partagent une mĂȘme obsession : celle de ‘venger’ une cause.”

 Un pays sous tension

Alors que la France vit toujours sous la menace d’attentats, le gouvernement a rappelĂ© le niveau “Urgence Attentat” du plan Vigipirate, le plus Ă©levĂ©.
L’attaque intervient moins de trois semaines aprĂšs l’agression au couteau dans le mĂ©tro lyonnais, Ă©galement commise par un homme criant “Allah Akbar”.

Dans un communiquĂ©, le ministre de l’IntĂ©rieur GĂ©rald Darmanin a dĂ©clarĂ© :

“Toute lumiĂšre sera faite sur les motivations de l’auteur. Aucune complaisance ne sera tolĂ©rĂ©e face Ă  ceux qui veulent instiller la terreur dans nos rues.”

Mais sur les réseaux sociaux, de nombreux internautes dénoncent déjà une banalisation du djihadisme individuel :
“On va encore parler de dĂ©sĂ©quilibrĂ©, jusqu’au prochain mort”, Ă©crit un internaute sur X.

 Une France à bout de nerfs

Pour les habitants de l’üle, cette journĂ©e restera comme une cicatrice.
La petite route de Dolus-d’OlĂ©ron, bordĂ©e de pins et de maisons de pĂȘcheurs, s’est transformĂ©e en champ de bataille absurde.
Des familles entiĂšres ont assistĂ©, impuissantes, Ă  la scĂšne d’horreur.

“Nous pensions vivre Ă  l’écart du monde, dans un lieu tranquille”, confie un riverain.
“Mais la haine n’a plus de frontiĂšres. Elle circule dĂ©sormais partout.”

 Une enquĂȘte qui en dit long sur le malaise français

Si la piste psychiatrique est retenue, elle ne suffira pas Ă  calmer les interrogations :
comment comprendre qu’un simple dĂ©linquant bascule soudain dans la violence absolue, en criant le cri de guerre des terroristes ?
Et surtout, comment un pays épuisé par les drames successifs peut encore y faire face sans sombrer dans la résignation ?

La France compte ses blessés, mais aussi ses illusions perdues.
L’üle d’OlĂ©ron, ce matin, n’est plus seulement une carte postale — elle est devenue le miroir d’un pays qui vacille entre peur, lassitude et colĂšre.


RĂ©daction francophone Infos Israel News pour l’actualitĂ© israĂ©lienne
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