C’est une révélation qui provoque la colère d’Israël et l’indignation dans plusieurs capitales européennes. Selon une enquête du Jewish Information Desk (JID), un terroriste du Hamas ayant participé au massacre du 7 octobre 2023 vivrait aujourd’hui librement à Bruxelles, sans être ni inquiété ni surveillé. L’homme, identifié comme Mouhannad al-Khatib, serait même bénéficiaire de fonds publics belges. Le gouvernement d’Alexandre De Croo est désormais sommé de s’expliquer sur une faillite sécuritaire majeure, qui met en lumière la complaisance de certaines institutions européennes à l’égard du terrorisme islamiste.
L’enquête, menée par l’organisation JID, basée à Anvers, a révélé que Mouhannad al-Khatib, originaire de Gaza, avait été formellement identifié sur des vidéos du 7 octobre diffusées par les chaînes arabes. On le voit armé, participant à la prise d’otages et aux exécutions de civils israéliens dans le kibboutz Be’eri.
Selon le rapport, l’homme aurait quitté la bande de Gaza quelques semaines après l’attaque, profitant d’un programme humanitaire belge destiné à accueillir des ressortissants palestiniens blessés ou déplacés. Arrivé en Europe sous une fausse identité, il se serait installé à Bruxelles, où il mène depuis plusieurs mois « une vie ordinaire, bénéficiant d’aides sociales et d’une liberté de mouvement totale ».
Des témoins l’auraient aperçu dans plusieurs manifestations pro-palestiniennes, notamment lors d’une marche organisée début octobre dans le centre de la capitale belge. Les images, comparées à celles des services israéliens, ont permis de confirmer une ressemblance frappante. Le JID a immédiatement saisi la police fédérale belge et transmis le dossier au ministère de la Justice.
Mais depuis, c’est le silence. Ni le parquet de Bruxelles ni les autorités fédérales n’ont annoncé de mesure d’enquête ou d’arrestation.
L’organisation JID dénonce une “inaction criminelle” et exige l’ouverture d’une procédure immédiate. Dans un communiqué, elle affirme :
« Ce n’est pas seulement une question judiciaire. C’est une question morale. Comment l’Europe peut-elle tolérer qu’un homme impliqué dans le massacre du 7 octobre marche librement dans ses rues ? »
Selon les informations recueillies par Aroutz 7, le suspect aurait utilisé des réseaux d’asile informels pour franchir la frontière depuis la France. Il se présenterait aujourd’hui comme “réfugié politique”, domicilié dans une structure d’accueil bruxelloise.
La police locale, contactée par les journalistes, s’est refusée à tout commentaire, évoquant « la sensibilité du dossier ».
À Jérusalem, la réaction a été immédiate. Le ministre israélien des Affaires étrangères, Israël Katz, a déclaré samedi :
« Si ces informations sont confirmées, c’est un scandale moral et sécuritaire d’une gravité extrême. La Belgique ne peut pas devenir un refuge pour les meurtriers du 7 octobre. »
Du côté de Tsahal, plusieurs officiers ont appelé l’Union européenne à coopérer pleinement avec les services de renseignement israéliens pour identifier les terroristes ayant fui Gaza après le massacre. L’un d’eux confie : « Nous avons les visages, les noms, les preuves. L’Europe ne peut plus dire qu’elle ne savait pas. »
En Belgique, le dossier embarrasse profondément le gouvernement. Le Premier ministre Alexander De Croo, déjà sous pression après les attentats islamistes d’Anvers et de Bruxelles, se retrouve accusé de laxisme face à la radicalisation. Plusieurs députés de l’opposition ont réclamé la démission du ministre de l’Intérieur et la création d’une commission d’enquête parlementaire.
« La Belgique est devenue un angle mort de la sécurité européenne », dénonce un parlementaire flamand cité par La Libre Belgique.
Les associations juives belges, quant à elles, parlent d’une “trahison morale” : « Après avoir laissé des milliers de manifestants brandir les drapeaux du Hamas à Bruxelles, voici qu’on découvre un tueur vivant à nos frais », déclare le président du CCOJB, Yves Oschinsky.
Au-delà de la Belgique, ce scandale pose une question brûlante : l’Europe sait-elle encore se protéger ?
Les failles du système d’asile, la fragmentation des renseignements entre États membres et la complaisance idéologique de certains milieux politiques créent une situation explosive. Selon le rapport de l’Institut de Sécurité de Tel-Aviv, plus de 200 anciens membres du Hamas ou du Jihad islamique palestinien auraient réussi à rejoindre l’Europe depuis 2023 en profitant des corridors humanitaires ou du chaos migratoire.
Pour Israël, il ne s’agit plus seulement d’une question diplomatique, mais d’un enjeu vital. Le Premier ministre Benyamin Netanyahou a ordonné à ses ambassadeurs européens de demander des clarifications immédiates à leurs homologues. « Nous n’accepterons pas que le sang de nos enfants soit oublié dans les rues de Bruxelles », a-t-il déclaré.
Alors que la Belgique promet de « vérifier les faits », l’opinion publique israélienne s’indigne. L’image d’un terroriste du 7 octobre vivant paisiblement au cœur de l’Europe illustre à quel point la guerre contre le Hamas ne se limite plus à Gaza : elle se joue désormais dans les chancelleries occidentales, entre l’oubli et la complaisance.
Et dans ce combat, Israël entend rappeler à l’Europe une vérité essentielle : on ne négocie pas avec ceux qui ont massacré des innocents — où qu’ils se cachent.
Rédaction francophone Infos Israel News pour l’actualité israélienne
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