Tsahal frappe au Nord et à Gaza : Israël maintient la pression sur le Hezbollah et les milices terroristes

Alors que le calme apparent de la trêve donne l’illusion d’un répit, les forces israéliennes poursuivent sans relâche leurs opérations de neutralisation contre le Hezbollah au Liban et les cellules terroristes du Hamas à Gaza. En ce samedi 8 novembre, l’armée de défense d’Israël a confirmé avoir éliminé plusieurs combattants ennemis dans deux théâtres d’opérations distincts : au sud du Liban et dans la bande de Gaza. Une démonstration de fermeté stratégique au moment où l’Iran et ses alliés tentent de tester la résilience d’Israël.

Selon le communiqué officiel, Tsahal a mené dans la matinée une frappe aérienne ciblée dans la région de Beraachit, au sud du Liban, éliminant un haut responsable local du Hezbollah impliqué dans la reconstruction d’infrastructures militaires détruites par Israël ces dernières semaines. Cette opération, conduite par la 91ᵉ division et appuyée par l’aviation, s’inscrit dans la politique de « riposte graduée » mise en place par le ministre de la Défense Israël Katz, consistant à frapper systématiquement tout mouvement suspect de réarmement.

Quelques heures plus tard, les troupes déployées dans le nord de la bande de Gaza ont repéré deux terroristes franchissant le “ligne jaune”, la zone tampon séparant les forces israéliennes des positions ennemies. Les soldats ont ouvert le feu, appuyés par un drone d’observation, neutralisant les assaillants avant qu’ils ne puissent s’approcher. Dans un second incident, un autre terroriste isolé a été abattu au sud de la bande, à proximité de Khan Younès.

L’armée israélienne a précisé que ces attaques constituaient une violation directe des termes de la trêve supervisée par les médiateurs qataris et égyptiens. « Tsahal reste déterminée à défendre chaque mètre du territoire israélien et chaque soldat stationné à la frontière », a déclaré un porte-parole militaire.

Ces derniers jours, la frontière nord a connu une recrudescence d’activités du Hezbollah, avec des tentatives répétées d’installer des systèmes d’observation et de communication le long de la zone frontalière. Selon les renseignements israéliens, l’organisation chiite, encouragée par Téhéran, cherche à restaurer ses positions logistiques et son réseau de tunnels, malgré les avertissements de Jérusalem.
Les services de sécurité estiment que ces provocations visent à tester la réponse israélienne, voire à pousser Tsahal à commettre une erreur stratégique qui raviverait le front libanais.

Le général Eyal Zamir, chef d’état-major de Tsahal, a indiqué lors d’une réunion d’évaluation au QG nord :

« Nous n’autoriserons aucune reconstruction de capacité militaire hostile à nos frontières. Le Hezbollah joue avec le feu — et il en paiera le prix. »

Le ministre Israël Katz a pour sa part félicité les troupes :

« L’ennemi doit comprendre que la retenue israélienne n’est pas faiblesse, mais discipline. Nous frapperons où et quand cela sera nécessaire. »

Sur le front de Gaza, la situation reste tendue malgré la trêve partielle. Des cellules résiduelles du Hamas continuent de harceler les positions israéliennes et d’installer des engins explosifs dans les zones évacuées. L’unité d’élite Yahalom, spécialisée dans le déminage des tunnels, a récemment découvert un nouveau réseau souterrain à Rafah, confirmant que l’organisation terroriste reconstitue ses capacités sous couvert de cessez-le-feu.

Des analystes militaires israéliens, cités par Infos-Israel.News, estiment que la stratégie du Hamas repose désormais sur l’usure politique d’Israël : multiplier les provocations limitées pour contraindre Jérusalem à une réaction disproportionnée.
Mais, face à cette manœuvre, la doctrine “Zamir-Katz” semble claire : répondre immédiatement, frapper précisément, éviter la guerre totale tout en maintenant la dissuasion.

Sur le plan régional, les opérations israéliennes inquiètent le régime iranien. Le guide suprême Ali Khamenei a récemment dénoncé les « crimes de l’entité sioniste » et menacé d’« une riposte régionale coordonnée » si Israël poursuivait ses frappes. Des propos largement perçus à Jérusalem comme une tentative d’intimidation.
Un diplomate israélien résume :

« L’Iran parle, Israël agit. Et tant que nos ennemis comprendront cette différence, la sécurité de nos citoyens sera assurée. »

En réalité, loin d’être un simple épisode militaire, cette série de frappes s’inscrit dans la guerre de longue haleine qu’Israël mène pour sécuriser ses frontières nord et sud. Le Hezbollah, affaibli mais toujours actif, reste une menace directe. Le Hamas, décimé mais pas éradiqué, tente de se reconstituer. Et au milieu de ces deux foyers d’instabilité, Tsahal s’impose comme le garant ultime de la dissuasion régionale.

Alors que la communauté internationale appelle à « la retenue », Israël rappelle qu’aucune trêve n’est éternelle tant que ses ennemis jurent sa destruction. Sur le terrain, les soldats le savent : chaque jour sans attaque majeure est déjà une victoire silencieuse.


Rédaction francophone Infos Israel News pour l’actualité israélienne
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