Les portes de l’enfer se sont ouvertes sur l’Iran : « Il n’est permis d’acheter qu’un seul pack de six bouteilles d’eau. »

Alors que les dirigeants iraniens poursuivent leur politique d’agression régionale et d’hostilité envers Israël, une réalité brutale frappe leur propre population : l’Iran manque d’eau. À un niveau critique. À un niveau qui menace désormais des millions de civils.
Téhéran, mégapole de plus de 10 millions d’habitants, connaît depuis des semaines l’une des pires pénuries hydriques de son histoire moderne. Les supermarchés limitent l’achat d’eau minérale à une seule pack par personne, les prix explosent, les réservoirs sont à leur plus bas niveau depuis des décennies, et les autorités évoquent ouvertement l’hypothèse d’un exode forcé si la situation continue de se dégrader.

Une sécheresse persistante, entrée dans sa sixième année, a frappé l’ensemble du pays. Les précipitations ont chuté de 40 % par rapport à la moyenne des 57 dernières années, selon l’agence Tasnim. Dans certaines provinces, les pertes atteignent 80 %.
Le ministère de l’Energie iranien avertit : les réserves des barrages alimentant Téhéran sont tombées à 250 millions de mètres cubes — contre 490 millions l’année précédente. Un effondrement de plus de 50 % en un an, catastrophique pour une capitale surpeuplée et mal équipée.

Les images publiées sur les réseaux sociaux sont éloquentes : rayons d’eau minérale à moitié vides, pancartes indiquant « une seule pack par personne », files d’attente, tensions à l’entrée des magasins. Une scène qui rappelle davantage le Venezuela ou les heures les plus sombres du rationnement soviétique.
Dans plusieurs quartiers, les coupures nocturnes sont déjà en place. Certaines zones ont connu jusqu’à 10 heures d’interruption d’eau par jour cet été.

Le président iranien, Massoud Pezeshkian, a admis publiquement que la capitale pourrait devenir « inhabitable » si les pluies ne reviennent pas :
« Si les précipitations ne tombent pas avant la fin de l’année, nous devrons envisager une évacuation de Téhéran. »
Une déclaration spectaculaire, qui démontre l’ampleur du désastre — et l’incapacité du régime à prévenir une crise annoncée depuis plus d’une décennie.

Depuis des années, les experts internationaux alertent sur la gestion catastrophique des ressources hydriques par la République islamique : sur-développement agricole, pompage abusif des nappes phréatiques, corruption, absence d’entretien des infrastructures, barrages construits à des fins politiques plutôt que scientifiques.
Le résultat est désormais visible : lacs asséchés, rivières réduites à des lits de poussière, nappes phréatiques effondrées, désertification accélérée.

La contradiction saute aux yeux : alors que le régime investit des milliards dans le financement des milices régionales — Hezbollah au Liban, Houthis au Yémen, milices chiites en Irak, brigades en Syrie — il n’a jamais investi dans l’accès à l’eau potable pour sa propre population.
Le fossé entre les élites religieuses et le peuple iranien n’a jamais été aussi large.

Du côté israélien, cette crise est observée avec attention. Israël est l’un des pays les plus avancés au monde en matière de gestion de l’eau : dessalement, recyclage, optimisation agricole, infrastructures modernes.
Le contraste est saisissant.
Alors que l’Iran menace Israël quotidiennement, le petit État juif a démontré qu’il est possible de prospérer dans un climat semi-désertique grâce à l’innovation et à une politique de gestion responsable. Les choix technologiques stratégiques faits depuis les années 1990 — notamment la construction de cinq usines de dessalement — permettent aujourd’hui à Israël de fournir de l’eau potable non seulement à sa population, mais également de stabiliser le niveau du lac de Tibériade.

Dans ce contexte, plusieurs analystes occidentaux soulignent un paradoxe : l’un des pays les plus agressifs du Moyen-Orient se trouve incapable de pourvoir aux besoins fondamentaux de ses citoyens.
Les habitants, eux, paient le prix fort : augmentation des maladies liées à l’eau contaminée, coupures répétées, flambée du prix des bouteilles, et désormais menace d’un rationnement national strict.

Le ministre iranien de l’Énergie, Abbas Aliabadi, a tenté de rassurer en déclarant que la limitation des achats « vise à éviter le gaspillage ». Mais la population n’est pas dupe : la confiance envers les autorités est au plus bas, et les réseaux sociaux témoignent d’une colère croissante.
Pour apaiser la situation, le régime a décrété l’été dernier deux jours fériés pour réduire la consommation d’électricité et d’eau — un aveu de faiblesse inédit.

Plusieurs experts hydrologiques iraniens avertissent mĂŞme que certaines zones rurales pourraient devenir inhabitables avant 2030.
Mais au lieu de reconnaître sa responsabilité, le régime continue de blâmer la météo, Israël, les États-Unis ou « les ennemis de la révolution ».

Dans les chancelleries occidentales, l’inquiétude monte : une crise hydrique de cette ampleur pourrait provoquer des mouvements migratoires massifs, voire des soulèvements internes.
L’Iran, déjà fragilisé économiquement, pourrait se retrouver confronté à une instabilité interne majeure — un scénario que les ayatollahs redoutent plus que tout.

Pour Israël, cette situation confirme une réalité stratégique cruciale : malgré la propagande agressive de Téhéran, le régime iranien est beaucoup plus fragile qu’il ne l’admet. Et surtout, il est incapable d’offrir à sa propre population la sécurité, la prospérité et les infrastructures que garantit l’État d’Israël à ses citoyens.

La crise de l’eau en Iran n’est pas seulement un désastre écologique — c’est une démonstration éclatante de l’effondrement structurel d’un régime qui préfère financer la guerre à l’extérieur plutôt que l’eau à l’intérieur.


Rédaction francophone Infos Israel News pour l’actualité israélienne
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