Bureau du Premier ministre : Israël exige que le Jihad islamique restitue le corps du soldat enlevé retrouvé

L’annonce du Bureau du Premier ministre a déclenché une vague d’indignation dans tout le pays : Israël exige officiellement que le Jihad islamique restitue sans délai le corps du soldat tombé au combat dont les restes ont été retrouvés dans la bande de Gaza. Dans un communiqué inhabituellement ferme, le gouvernement accuse l’organisation terroriste d’avoir violé une nouvelle fois les engagements pris dans le cadre des accords de trêve et d’avoir retenu, en pleine connaissance des règles internationales, les dépouilles de trois soldats israéliens considérés comme « captifs tombés » encore détenues dans l’enclave côtière.

Selon les informations publiées en Israël, les restes du soldat auraient été découverts lors d’une opération dans le nord de la bande de Gaza, dans une zone tenue par le Jihad islamique. L’organisation terroriste n’a pas remis ces restes au Comité international de la Croix-Rouge (CICR), comme l’exigent les accords conclus sous médiation internationale. Le Bureau du Premier ministre a dénoncé ce comportement comme une « violation flagrante du droit international humanitaire et de l’accord conclu », rappelant que le traitement des dépouilles fait partie des obligations fondamentales prévues par les Conventions de Genève.
Contexte sur les Conventions de Genève :
https://www.icrc.org/fr/document/les-conventions-de-geneve-de-1949

La colère du gouvernement israélien se nourrit aussi d’un contexte plus large : celui de la détention prolongée de corps de soldats et de civils israéliens par des organisations terroristes opérant à Gaza. Hamas comme Jihad islamique ont souvent utilisé ces pratiques à des fins de chantage politique, malgré les pressions internationales. Dans son communiqué, le Bureau du Premier ministre a exigé la restitution immédiate des trois dépouilles encore retenues, soulignant que leur non-remise constitue non seulement une violation de l’accord en vigueur, mais aussi une atteinte directe à la dignité humaine et au droit des familles de procéder à une sépulture conforme à leurs croyances.

Cette déclaration, publiée en plein cœur d’une période de tensions renouvelées à Gaza, intervient alors que plusieurs violations du cessez-le-feu ont été rapportées ces derniers jours. Des sources sécuritaires israéliennes ont confirmé que le Hamas et le Jihad islamique continuent de mener des actions hostiles malgré les engagements pris, ce qui affaiblit le climat des négociations et menace la stabilité fragile dans le sud du pays.
Rapport sur la situation sécuritaire à Gaza – Jerusalem Post :
https://www.jpost.com/middle-east/gaza-strip

Pour le gouvernement israélien, la question des dépouilles n’est pas qu’un sujet humanitaire : elle touche au cœur de la doctrine israélienne, qui considère le retour des soldats tombés comme un impératif national. Depuis des décennies, Israël mène des efforts diplomatiques, militaires et secrets pour récupérer ses soldats capturés ou les dépouilles de ses combattants, parfois au prix d’échanges difficiles. Le souvenir de Gilad Shalit, détenu cinq ans par le Hamas avant sa libération dans un accord impliquant plus d’un millier de prisonniers palestiniens, reste gravé dans la mémoire collective.
Contexte :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Gilad_Shalit

La détention de dépouilles fait partie de la stratégie des organisations terroristes pour obtenir un levier dans les négociations. Le Jihad islamique, en particulier, s’est signalé ces dernières années par une escalade de brutalité, cherchant à démontrer sa capacité à défier Israël et à se renforcer politiquement face au Hamas. Retenir les restes de soldats israéliens lui permet de s’affirmer comme acteur incontournable, au détriment des règles humanitaires les plus fondamentales.

Dans ce contexte, la réplique israélienne s’annonce ferme. Les responsables politiques de la coalition comme de l’opposition ont tous condamné le comportement du Jihad islamique, dans un rare moment d’unité nationale. Plusieurs députés ont appelé Israël à conditionner toute mesure d’allégement humanitaire dans la bande de Gaza au retour des dépouilles, tandis que d’autres préconisent d’intensifier les opérations ciblées contre les commandants du Jihad islamique pour mettre fin à ces pratiques de chantage. Les familles des soldats concernés, soutenues par de nombreuses organisations civiques, ont réclamé une action internationale plus vigoureuse pour contraindre le Jihad islamique à respecter les accords conclus.

Le rôle du CICR est également au cœur des débats. Dans de nombreux conflits, le Comité international de la Croix-Rouge sert de médiateur neutre pour le transfert de dépouilles et l’accès humanitaire. Mais à Gaza, le CICR se heurte depuis des années à l’obstruction systématique du Hamas et du Jihad islamique, qui refusent souvent de transmettre des informations sur les captifs – vivants ou morts. En Israël, certains critiques estiment que l’organisation internationale ne fait pas suffisamment pression sur les groupes armés, tandis que d’autres rappellent que le CICR n’a aucun moyen coercitif et ne peut agir sans l’accord des parties.
RĂ´le du CICR dans les conflits :
https://www.icrc.org/fr/war-and-law

Sur le plan stratégique, cet épisode montre une fois de plus comment les organisations terroristes utilisent les violations humanitaires comme outil politique. Le refus de restituer les dépouilles vise à maintenir une pression psychologique sur l’opinion publique israélienne. Mais cette tactique pourrait se retourner contre leurs auteurs : en provoquant l’indignation d’Israël et de la communauté internationale, le Jihad islamique risque d’affaiblir sa position dans les négociations à venir.

La réaction du Bureau du Premier ministre s’inscrit donc dans une posture de fermeté, reflétant la position constante d’Israël : aucun accord durable ne peut être atteint tant que les organisations terroristes ne respectent pas les normes humanitaires fondamentales. Dans une région où chaque geste peut avoir des répercussions géopolitiques, l’exigence israélienne de restituer les dépouilles n’est pas seulement une question morale, mais un signal politique : l’État d’Israël entend défendre la dignité de ses soldats jusqu’au dernier souffle, et ne tolérera pas que leurs corps deviennent des instruments de négociation.


Rédaction francophone Infos Israel News pour l’actualité israélienne
© 2025 – Tous droits réservés

 

Â