Une affaire choquante s’est déroulée il y a quelques semaines dans le sud du pays : un homme dans la trentaine, identifié sous l’initiale Y’, a rencontré une jeune femme de 21 ans d’Ashkelon via une application de rencontres. Une relation intime s’est nouée entre eux, jusqu’à ce qu’un ami de la jeune femme, mécontent de ce lien, décide d’organiser contre lui un guet-apens d’une violence extrême.
Selon l’enquête, cet ami a demandé à A’ de tendre un piège à Y’. La jeune femme lui a alors téléphoné pour l’inviter chez elle sous prétexte de relations intimes. Confiant, Y’ s’est rendu à Ashkelon tard dans la nuit, sans se douter qu’il allait tomber dans une embuscade. En entrant dans l’appartement, il a découvert deux hommes connus de la police – l’un de 34 ans, habitant de Kiryat Gat, l’autre de 23 ans, originaire de Petah Tikva – qui l’attendaient, armés de couteaux, d’une matraque, d’un pistolet et de tiges métalliques.
Y’ a rapidement compris que la jeune femme l’avait attiré dans ce guet-apens. Les deux agresseurs lui ont ordonné d’entrer dans la chambre sous la menace des armes. Il a refusé de s’asseoir ou de se laisser attacher, ce qui a déclenché une attaque d’une brutalité inouïe. Les assaillants ont commencé à lui lacérer les bras avec des couteaux et à le frapper à la tête avec une matraque. Alors qu’il tentait de s’enfuir, l’un d’eux a armé son pistolet et lui a tiré deux balles dans la poitrine à bout portant. Gravement blessé et couvert de sang, Y’ était persuadé qu’il allait mourir.
Dans un effort désespéré, il a réussi à ouvrir la porte et à descendre les escaliers, malgré une perte de sang importante. Pendant qu’il tentait de s’échapper, A’ aurait tenté de le retenir, lui assénant des coups et le griffant. Son état critique n’a pas empêché Y’ de continuer à fuir jusqu’à ce que des habitants alertent les secours. Une équipe du Magen David Adom l’a évacué en urgence vers l’hôpital Barzilaï, avant son transfert vers l’unité de traumatologie de l’hôpital Tel HaShomer. Il y a été hospitalisé deux semaines, les médecins parvenant à sauver sa vie. L’une des balles demeure logée dans son corps.
Pendant ce temps, A’ et les deux hommes ont pris la fuite, craignant l’arrivée de la police. Six jours plus tard, A’ s’est finalement rendue d’elle-même au commissariat. Elle a affirmé que Y’ était arrivé armé et les aurait menacés, version réfutée par la victime lors d’un face-à-face tendu. Selon Y’, la jeune femme a activement participé au piège et a mis sa vie en danger, un incident qui, selon les enquêteurs, « aurait très facilement pu se terminer par un meurtre ».
Le parquet du district sud a déposé un acte d’accusation contre A’ pour blessures graves avec intention aggravée et séquestration. Une parente impliquée dans l’affaire a été libérée. Les deux complices, eux, n’ont toujours pas été retrouvés et sont en fuite.
Rédaction francophone Infos Israel News pour l’actualité israélienne
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