En Italie, le rescapé Rom Breslavski décrit les horreurs du 7 octobre : “J’ai vu des corps jetés comme des déchets”

Le rescapé du 7 octobre Rom Breslavski a été accueilli en Italie sous les applaudissements lors d’un congrès du parti “Fratelli d’Italia”, où il avait été invité par la Première ministre Giorgia Meloni. Face au public, il a livré un récit saisissant de son enlèvement, de sa captivité à Gaza et des scènes de massacre auxquelles il a été confronté. Interviewé par le journaliste juif et sioniste Maurizio Molinari, Breslavski a raconté comment les membres du Jihad islamique le torturaient psychologiquement et physiquement chaque jour, affirmant : « Le Jihad islamique m’a détruit mentalement et physiquement. Je connais des otages revenus incapables de communiquer. Cette captivité n’est pas digne d’un animal, encore moins d’un être humain. »

Il a ensuite décrit les moments qui ont marqué à jamais sa mémoire lors de l’attaque du 7 octobre. Il dit avoir vu « des femmes jeunes et belles allongées sur le sol, criblées de balles », ainsi que « des piles de corps jetés comme des ordures ». Breslavski confie n’avoir jamais vu de cadavre auparavant, et raconte comment il s’est retrouvé face à deux jeunes femmes gisant au sol, pensant qu’il s’agissait de mannequins tant la scène lui semblait irréelle. « Elles portaient des vêtements typiques du festival Nova. Je leur ai même parlé, croyant qu’elles étaient vivantes. J’ai réalisé que je parlais à un corps. Je pensais devenir fou », a-t-il témoigné.

Le récit présenté en Italie a profondément ému l’auditoire, mettant une fois de plus en lumière la brutalité extrême exercée par les organisations terroristes dans la région et l’impact psychique dévastateur sur les survivants. L’intervention de Breslavski intervient alors que plusieurs pays européens renforcent leur soutien public aux familles des otages et à Israël, notamment sur la scène diplomatique. Son témoignage, repris dans de nombreux médias italiens, contribue également à rappeler l’ampleur des crimes du Hamas et du Jihad islamique, largement documentés depuis les premières heures du massacre.

L’émotion suscitée par cette prise de parole devrait continuer d’alimenter le débat européen sur le terrorisme et la nécessité d’un soutien accru aux rescapés. Breslavski, dont les propos résonnent désormais au-delà d’Israël, a rappelé que de nombreux otages souffrent encore d’un traumatisme profond, certains incapables de retrouver une vie normale. Son intervention, saluée par les responsables italiens présents, s’ajoute aux témoignages essentiels qui façonnent la mémoire internationale des événements du 7 octobre.

Lien externe (autorité) :
— La Repubblica / Corriere della Sera (presse italienne)

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