🔴 Antisémitisme choquant en France : Une nourrice d’origine algérienne accusée d’avoir empoisonné une famille juive

Une affaire d’une extrême gravité secoue la France et relance les inquiétudes autour de la montée de l’antisémitisme. Une nourrice d’origine algérienne, employée au domicile d’une famille juive, est accusée d’avoir tenté d’empoisonner les membres du foyer en introduisant des produits ménagers toxiques dans leur nourriture et leurs boissons. Les faits, révélés par le quotidien français Le Parisien, ont conduit à son arrestation dès février 2024 et à l’ouverture d’une procédure judiciaire pour des chefs d’accusation particulièrement lourds.

Les soupçons sont nés après que la famille a constaté des goûts et des odeurs inhabituels dans plusieurs aliments et bouteilles de boisson présents au domicile. Des analyses ont confirmé la présence de substances de nettoyage hautement toxiques, mettant en danger immédiat la vie des occupants. Fort heureusement, aucun décès n’est à déplorer, mais les autorités estiment que les conséquences auraient pu être dramatiques. La famille affirme que ces actes ont été commis pour des motifs clairement antisémites.

L’enquête a révélé des éléments supplémentaires troublants. La fille du couple, âgée de cinq ans, a indiqué avoir vu la nourrice tenter d’endommager les mezouzot fixées aux portes de la maison, un symbole religieux juif central. Ce témoignage a renforcé la thèse d’un acte ciblé contre une famille en raison de son identité juive. Par ailleurs, les enquêteurs ont découvert sur les réseaux sociaux de la suspecte plusieurs publications liées au conflit israélo-palestinien, alimentant les soupçons d’une radicalisation idéologique.

Lors du procès, le président du Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF), Yonathan Arfi, a témoigné et qualifié l’affaire de révélatrice d’une « violence structurelle » qu’il juge impératif de ne pas minimiser. Selon lui, ce dossier illustre un climat préoccupant dans lequel des actes antisémites peuvent franchir le seuil de la haine verbale pour devenir des tentatives de meurtre.

De son côté, la nourrice rejette l’accusation d’antisémitisme et tente de présenter une version alternative des faits. Elle affirme avoir agi par ressentiment social, accusant la famille de richesse ostentatoire et de mépris à son égard. Dans une déclaration glaçante, elle a reconnu avoir su que ses actes pouvaient provoquer des douleurs, tout en affirmant ne pas avoir imaginé qu’ils puissent entraîner la mort. Elle aurait également déclaré : « Ils ont de l’argent et du pouvoir, je n’aurais jamais dû travailler chez une Juive, cela ne m’a apporté que des problèmes », une phrase qui pèse lourdement dans l’appréciation des juges.

Cette affaire intervient dans un contexte de recrudescence des actes antisémites en France depuis plusieurs années, phénomène aggravé depuis le début de la guerre à Gaza. Pour de nombreuses organisations juives, elle démontre que l’antisémitisme ne se limite plus à des insultes ou des dégradations, mais peut prendre des formes criminelles mettant directement des vies en danger.

Alors que la justice française poursuit l’examen du dossier, cette tentative présumée d’empoisonnement soulève de graves questions sur la protection des familles juives, la prévention de la radicalisation et la responsabilité des institutions face à une haine qui, une fois encore, a franchi une ligne rouge.


Rédaction francophone Infos Israel News pour l’actualité israélienne
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