Scandale en Italie : une figure emblématique de la gauche dévoilée comme agent du Hamas, qui célébrait le meurtre d’enfants israéliens

L’Italie est secouée par une affaire explosive mêlant terrorisme, politique et militantisme idéologique. L’arrestation récente d’un réseau de financement du Hamas a provoqué une onde de choc dans le paysage politique italien, après la révélation que la figure centrale de cette affaire n’est autre que Mohammed Hannoun, président de l’Association des Palestiniens en Italie et personnalité très en vue des cercles de la gauche radicale anti-israélienne.

Selon les autorités italiennes, sept suspects ont été arrêtés lors de raids menés dans la région de Gênes, visant un réseau qui aurait collecté et transféré au moins sept millions d’euros au profit de l’organisation terroriste Hamas. Une partie de ces fonds provenait de dons de citoyens italiens, persuadés qu’ils contribuaient à une aide humanitaire destinée aux civils de Gaza, y compris avant le massacre du 7 octobre.

Les enquêteurs ont établi que l’argent transitait par un système complexe de sociétés écrans et d’associations pro-palestiniennes servant de couverture, avant d’être acheminé vers la branche militaire du Hamas. Des millions d’euros en liquide ont été saisis lors des perquisitions, confirmant l’ampleur et la sophistication du dispositif.

L’élément le plus troublant de l’affaire réside dans l’identité de Mohammed Hannoun. Âgé de 64 ans, né en Jordanie et installé en Italie depuis 1983, Hannoun est devenu au fil des années l’un des visages les plus connus du militantisme pro-palestinien dans le pays. Depuis le 7 octobre, il organisait et dirigeait des manifestations de masse contre Israël, contribuant à faire de l’Italie l’un des foyers européens les plus virulents de l’hostilité publique envers l’État hébreu.

Hannoun s’est affiché aux côtés de figures internationales emblématiques de l’activisme anti-israélien, notamment la militante climatique Greta Thunberg et la rapporteuse spéciale de l’ONU Francesca Albanese. Il a été invité au Parlement italien par des élus de gauche, photographié avec des responsables politiques de premier plan, et présenté comme une voix « modérée » défendant les droits des Palestiniens.

Pourtant, les éléments révélés par l’enquête dressent un portrait radicalement différent. Selon la presse italienne, notamment Corriere della Sera, les services de renseignement surveillaient Hannoun depuis plus de vingt ans. Des écoutes réalisées durant la seconde Intifada ont mis au jour des conversations dans lesquelles il célébrait ouvertement des attentats suicides du Hamas, y compris ceux ayant coûté la vie à des enfants israéliens.

L’un des épisodes les plus glaçants mentionnés dans le dossier concerne l’attentat du bus de la ligne 2 à Jérusalem, le 19 août 2003, qui avait fait 23 morts, dont sept enfants. Les écoutes révèlent que Hannoun se réjouissait « avec exaltation » du nombre de victimes et se félicitait du fait que des enfants aient été tués, estimant que « la douleur pour les sionistes serait plus grande ».

Malgré ces éléments, Hannoun n’avait jusqu’à présent jamais été inculpé. Les autorités italiennes reconnaissent que des informations substantielles avaient été transmises au fil des années par Israël et par les États-Unis, sans qu’une base juridique suffisante ne permette une arrestation. Ce n’est que récemment, à la faveur d’un renforcement des preuves financières, que le dossier a pu aboutir.

L’enquête révèle également que Hannoun occupait un rôle central au sein du Hamas à l’étranger, qualifié par les enquêteurs de cadre dirigeant du « Hamas-hors-territoires ». Il aurait coordonné un vaste réseau de collecteurs de fonds en Italie et dans d’autres pays européens, tout en maintenant des liens directs avec la direction de l’organisation, y compris avec Ismaïl Haniyeh.

Ces derniers mois, alors que la pression se resserrait, Hannoun aurait accéléré les transferts d’argent vers Gaza et exhorté ses contacts à expédier les fonds « par tous les moyens possibles ». Selon les autorités, il envisageait de fuir vers la Turquie avec l’aide de l’imam de Turin, qui aurait mis à disposition des logements pour faciliter sa fuite. L’intervention policière est intervenue in extremis.

L’affaire a déclenché une tempête politique en Italie. La Première ministre Giorgia Meloni a salué l’opération, tandis que les partis de droite et du centre ont exigé des excuses publiques de la gauche, accusée d’avoir légitimé et promu un responsable du Hamas. « Vous avez choisi le mauvais camp », ont lancé plusieurs responsables politiques.

À gauche, l’embarras est palpable. Certains appellent à laisser la justice suivre son cours, tandis que d’autres tentent de détourner l’attention en réaffirmant des accusations contre Israël. Le ministre israélien de la Défense, Israel Katz, a confirmé que l’enquête italienne a bénéficié d’un soutien direct des services israéliens, via une task-force conjointe associant Tsahal, le Shin Bet et la police israélienne.

Cette affaire révèle de manière brutale les zones grises du militantisme pro-palestinien en Europe et soulève de lourdes questions sur la complaisance politique, la manipulation humanitaire et l’infiltration idéologique de réseaux terroristes au cœur des démocraties occidentales.


Rédaction francophone Infos Israel News pour l’actualité israélienne
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