Gazprom, société anonyme russe connue principalement pour l’extraction, le traitement et le transport de gaz naturel. « Gazprom » examine le projet de d’exploiter un champs gazier dans la mer Méditerranée au large de la bande de Gaza. Cela a été rapporté par « Interfax », se référant à des « documents distribués avant la réunion entre le président Vladimir Poutine et le président palestinien Mahmoud Abbas. »

Pour rappel, Gazprom est lauréat des « prix de la honte » 2014. Le prix du public a été attribué à Gazprom à l’issue du vote sur Internet de 280 000 personnes. En cause : le géant russe a procédé à des forages pétroliers dans la mer de Barents, en Arctique, en décembre 2013, malgré les risques importants pour l’environnement de cette zone aux écosystèmes tant uniques que fragiles. « Depuis le début des forages, l’entreprise a déjà violé plusieurs réglementations de sécurité et environnementales fédérales », dénonce Greenpeace.

 

La réunion a eu lieu ce jeudi. Abou Mazen est allé à Moscou, dans l’espoir d’obtenir l’appui de la Russie face à l’augmentation de la pression diplomatique des Etats-Unis. Poutine a proposé au chef de l’AP sa coopération économique.

Selon le document cité « Interfax », le coût d’un projet de développement gazier offshore dans bande de Gaza, investit pas « Gazprom » s’élèvera à 1 milliard de dollars.

Il est également signalé que la société russe est intéressée par le développement de certains champs de pétrole « en Judée Samarie, et dans la banlieue de Ramallah, » et que la société « Tekhnopromexport » envisagerait de construire une centrale thermique de 200 MW.

«Interfax» note que les échanges commerciaux entre la Russie et l’Autorité palestinienne sur une période de 10 mois en 2013 s’élevait à 541 700 dollars.

Pour rappel, l’Autorité palestinienne a signé un accord de 20 ans avec Israël pour la fourniture de gaz.