Après cinq ans d’attente Shlomo Avni, 83 ans, un résident de Givatayim pourra terminer sa vie dans la mer. Shlomo Avni veut qu’après sa mort son corps soit jeté à la mer pour être mangé par les poissons.
Shlomo Avni ne voulait pas être enterré dans le sol, car il estime que « l’homme vient de la faune et doit retourner à la vie sauvage», et être mangé par les animaux. Initialement, il avait demandé que son corps soit déposé dans le Néguev ou tout autre désert israélien. Il a fait une telle demande à la Cour de Justice de Tel-Aviv en 2009, mais le tribunal n’a pas accepté sa requête. Shlomo Avni a déposé à nouveau sa demande à la Haute Cour de justice. Le Président Elyakim Rubinstein a réitéré à nouveau son refus d’une telle requête, expliquant que sa décision était contraire aux lois de l’Etat et au principe du respect de la dignité de la personne décédée.
Alors Shlomo Avni a alors proposé une autre option, celle de jeter son cadavre dans la mer pour être mangé par les poissons. De nouveau, le tribunal a refusé sous prétexte que le corps va polluer l’environnement, et Shlomo Avni a fait de nouveau appel devant la Haute Cour.
La Haute Cour suite à nouvelle réunion a décidé que la demande du vieil homme « n’a pas été jugée correctement », et a renvoyé l’affaire devant le tribunal du district. Aujourd’hui, la juge du District de Tel Aviv, Ruth LIEBHERR Sharon a décidé qu ‘«il n’y a aucun obstacle à jeter le corps de Shlomo Avni à la mer».
La Cour l’a soumise une seule condition : le corps de Shlomo Avni ne doit pas être jeté dans la mer en dehors des eaux territoriales d’Israël. Telle était la demande de la commission interministérielle pour la prévention de la pollution marine. Toutefois, la décision de la cour dans le cas de Shlomo Avni montre aujourd’hui qu’Israël a reconnu que l’homme a le droit de disposer du sort de son corps après la mort.