C’est une information qui nous vient directement du BNVCA et de la CCJ 93. Malheureusement le boycott contre Israël ne faiblit pas au sein des universitéss européennes, et françaises de surcroit.
Selon Mr Sammy Ghozlan, de nombreux requérants sont scandalisés par la décision perçue comme discriminatoire, prise par le Conseil de l’UFR de l’université Paris 8 de Saint Denis qui supprime la licence d’hébreu qui existe depuis 1970.
Bizarrement, cette mesure a été votée le jour même où se déroulait une manifestation d’incitation à la haine d’Israël « ISRAEL APARTHEID » dans cette même université.
Selon le BNCA, le Conseil de l’UFR prétend à tord qu’il s’agit d’un diplôme « à petit effectif ». Une information fausse puisque plus de 200 étudiants (dont une centaine en Licence) étudient l’hébreu à Paris 8.
Pour rappel, Paris 8 est la seule université en France à disposer d’un parcours complet d’Etudes juives et hébraïques de la Licence au Doctorat.
La fermeture de la Licence est de nature à menacer l’existence du Master, et tout laisse à penser qu’il s’agit de la mise à exécution d’une volonté de destruction des études hébraïques à Paris 8, toujours selon Mr Ghozlan.
Ce qui est encore plus grave, selon la BNCA, ce sont les tentatives de suppression dans le passé, mais aussi des menaces au téléphone et sur internet, ainsi que des actes de vandalisme contre la salle des enseignants.
Qui sont ces personnes qui veulent la disparition du Département et de l’Unité de recherche des études hébraïques qui bénéficient pourtant d’une reconnaissance internationale et d’une notation élevée des instances compétentes en France pour leur qualité pédagogique ?
Il faut souligner qu’un nombre significatif d’étudiants français et étrangers, de confession juive et musulmane, étudient et mènent leur recherches en son sein, entre autres dans le cadre d’un diplôme arabe-hébreu.
Fort heureusement le BNVCA et le CC J 93 ne laisse pas passer un telle affaire grave, et ont décidé ensemble de demander au Ministre de l’Enseignement Supérieur de faire rétablir sans délai le département de la licence d’Hébreu à Paris 8 , et de prendre les mesures qui s’imposent.