Une loi a été conclue hier par les syndicats du pays qui fera partie dorénavant du contrat de travail selon laquelle les employés ne seront pas tenus de répondre à un e-mail  après 18h00. Le président de l’Association des directeurs en France s’est exprimé : «Nous devons cesser de travailler tout le temps. »

Environ un million de travailleurs en France vont signer un contrat de travail révolutionnaire dans le pays, qui visera à ne plus importuner l’employé après 18h00. Selon un rapport de l’état, la loi s’appliquera également aux bureaux de Google et Facebook en France.

Selon ces dispositions, les travailleurs du secteur de la technologie peuvent éteindre les téléphones mobiles et les ordinateurs après 18h00 – et ne pas s’inquiéter de ce que le directeur pensera d’ eux.

Le Président de l’Association a déclaré : « le pays a le devoir de tenir compte également des postes de travail dans le milieu numérique.  » Un officiel français a souligné que « les heures supplémentaires peuvent être admises dans des cas exceptionnels, mais ils (les employés) doivent cesser de travailler tout le temps. « 

La France est considérée comme un pionnier dans le domaine des relations de travail. Il y a 15 ans, le cadre des 35 heures de travail par semaine a été rétabli par Sarkozy. En 2010, des émeutes et des manifestations sans précédent ont éclaté afin que le gouvernement adopter une loi après que l’âge de la retraite est passé de 60 à 62.

Mais qu’en est-il en Israël, des droits de l’employé et de sa vie privée après le travail ?

Selon maître Aimé Tangy, « le droit du travail évolue en Israël et plusieurs mesures existent pour la sauvegarde des intérêts des employeurs comme des salariés que ce soit à l’embauche, au cours de la période de travail, et à la fin du contrat liant les deux parties.

Si les rapports employeurs-employés n’ont rien à voir avec ceux du droit français, il faut « tordre le cou » à cette idée qu’en Israël, l’employé est pieds et poings liés au bon vouloir de son employeur.

LE DROIT DU TRAVAIL ISRAELIEN EST LIBERAL:

Le concept qui surprend souvent les candidats à l’emploi d’origine française est la flexibilité qui existe en Israël à l’embauche et au licenciement des employés. Ceci s’explique car la notion de période d’essai n’existe pratiquement pas en Israël sauf dans des domaines très « pointus » et que le licenciement ne nécessite quasiment pas de justification ni de cause.

Ce système va donc permettre à l’employeur de proposer un emploi, de juger des capacités de son employé, de le garder s’il convient ou de s’en séparer s’il juge qu’il ne remplit pas le rôle que l’on attend de lui sans avoir les contraintes d’un licenciement codifié.

L’embauche est donc facilitée d’autant que les charges patronales sont supportables. Là s’arrête ce libéralisme, car le droit a strictement codifié les conditions du travail et les obligations liées au licenciement.

LE DROIT DU TRAVAIL ISRAELIEN EST ENCADRE:

Une loi récente oblige à établir un contrat de travail au moment de l’embauche. Cette nouvelle mesure va gérer les rapports employeurs, employés et engager chacune des parties pour l’avenir tant au sein de l’entreprise que pour les modalités lors de la fin du contrat.

L’avocat professionnel en la matière est à même d’établir des contrats personnalisés en fonction de l’attente et des besoins de chacune des parties et éviter les litiges.

L’aide de l’avocat va également permettre de trouver au regard du droit fiscal les conditions optimales à une bonne gestion financière du budget concernant les employés.

Outre le contrat d’embauche, il existe en Israël une législation générale codifiant les différentes situations liées au travail. Que ce soit sur la durée du temps de travail, journalier ou mensuel. Les horaires du travail, de jour et de nuit. Le repos hebdomadaire et les congés payés.

Il existe des textes légaux codifiant chacune de ces notions. Un salaire minimum est prévu soit horaire, journalier, ou mensuel. La loi prévoit également la prise en charge des frais de transport et encadre strictement les problèmes en cas de maladie ou de grossesse.

Si la possibilité de licencier est ouverte les conditions et conséquences sont déterminées par la loi. Il en est de même pour le préavis, les indemnités à régler et le droit au chômage. Il existe également des dispositions en cas de démission.

Il est important de connaître ses droits et de les faire respecter. C’est pourquoi en cas de doute et pour établir des relations sereines permettant d’éviter les conflits le recours aux professionnels en la matière est à conseiller.

Si un désaccord profond persiste et ne trouve pas de solution amiable, un recours est possible auprès des tribunaux des prud’hommes seuls compétents pour juger des litiges du travail. »

Mais aucune loi en Israël, comme la récente en France concerne la vie privée de l’employeur…