Pendaison d’une femme iranienne

L’administration Obama a critiqué mercredi l’élection de l’Iran à la Commission de l’ONU sur la condition de la femme (CSW) – mais ni les États-Unis, ni aucune autre délégation ne s’est opposée lorsque ce fut l’occasion de le faire, permettant ainsi l’Iran d’obtenir le siège « par acclamation. »

L’Iran va maintenant servir à la CSW, un organisme chargé de l’égalité des sexes et la promotion de la femme, pour un autre mandat de quatre ans, ayant déjà été membre depuis 2011.

L’ambassadeur américain à l’énergie, Samantha a exprimé sur Twitter son point de vue: «Encore une fois, l’Iran à l’unanimité et a été« élu »à la Commission de la condition féminine. Etant donné le passé sur les femmes et des droits humains, c’est un scandale. « 

Mais Richard Grenell, qui a servi de porte-parole pour quatre ambassadeurs américains à l’ONU lors de l’administration de George W. Bush et qui est un observateur attentif de l’organisme mondial, a été impressionné par sa réaction.

« L’ambassadrice peut tweeter son indignation après le fait et tout ce qu’elle veut, » a-t-il dit. « Elle aurait dû être dans la salle pour le vote et  demander un vote secret plutôt que de permettre une acclamation automatique par son silence. »

Les membres de la CCF sont élus par le Conseil économique et social de 54 membres des Nations Unies économique et social (ECOSOC).

Il y avait 11 postes à pourvoir sur le CSW, et chacun des cinq groupes régionaux ont été présentés avec des « ardoises fermées» – le même nombre de candidats que de postes vacants sont disponibles pour ce groupe.

Même si un seul membre de l’ECOSOC s’opposait à la candidature de l’Iran, un vote au scrutin secret aurait alors été demandé et l’Iran n’aurait pas reçu le minimum requis de 28 voix, qui auraient permis un autre Etat membre  d’intervenir comme une alternative.

Pourtant, ni les États-Unis, ni aucun autre membre de l’ECOSOC ne se sont opposés. D’autres démocraties sur le conseil comprennent 13 pays européens, le Canada, la Nouvelle-Zélande, le Japon, la Corée du Sud et l’Inde.

Une webdiffusion de la session de l’ECOSOC montre le processus:

Les 11 pays présentés par leurs groupes régionaux respectifs pour les 11 places libres étaient :  – Iran, Mongolie (Asie); Guinée équatoriale, Libéria, Malawi (Afrique); L’Albanie et la Bosnie-Herzégovine (Europe de l’Est); Colombie (Amérique latine et des Caraïbes); et la Belgique, le Liechtenstein et l’Espagne (Les autres États d’Europe occidentale et).

Ensuite, le président de l’ECOSOC, Oh Joon de la Corée du Sud, a déclaré: « Depuis que le nombre de candidats de tous les groupes régionaux est égal au nombre de postes vacants, puis-je considérer que le Conseil souhaite élire les candidats proposés par acclamation! »

Il regarda autour de lui, et il n y a eu aucune protestation, puis il a continué, « je n’entends pas d’objection. Il en est ainsi décidé. « 

L’ensemble du processus a pris 103 secondes.

Un couple iranien condamné à la lapidation.

Quelques jours plus tôt, 200 militantes iraniennes des droits des femmes dans un Conseil économique et social ont averti que l’adhésion de l’Iran serait « une grave menace » pour la CSW, et que le gouvernement de Téhéran pourrait  l’utiliser « pour limiter le progrès et l’avancement des femmes. »

Le dossier de l’Iran sur les droits des femmes ne s’est pas améliorée visiblement, car il a rejoint le CCF.

Un rapport septembre 2012 de l’ONU a noté que dans le code pénal islamique de l’Iran, « le témoignage d’une femme devant un tribunal de droit est considéré comme la moitié de celui d’un homme et, en dépit des modifications … la vie d’une femme est toujours valorisée par la moitié de celle d’un homme. »

 

1 COMMENTAIRE

  1. Je suis iranien et je confirme que ce pays ne devrait meme pas avoir de considération au sein de l’ONU vu son comportement odieu envers les hommes femmes et enfants !