Ce qu’on attendait tous depuis longtemps se réalise sous nos yeux…Vous rêviez de pouvoir apprendre la Paracha avec les ta’amim en solo, de réviser la Haftara de votre bar–mitsva, d’écouter la Torah comme les Juifs l’écoutaient de la bouche de Moché rabbénou, aujourd’hui, c’est possible !
Torah-Box met à la disposition de tous la lecture des 5 livres de la Torah en version originale, avec la cantillation.
Ces trésors de notre tradition se trouvent surwww.torah-box.com/kria en écoute-audio ou en téléchargement et ceci de manière totalement gratuite !
Vous pourrez écouter chaque paracha entièrement, avec toutes les montées, ainsi que toutes les haftarot. Des ‘hazanim et des rabbanim réputés vous feront découvrir notre patrimoine dans toute sa diversité linguistique et musicale : du Maroc à l’Algérie, en passant par la Tunisie, vous laisserez votre cœur vibrer aux sons mélodieux de la Torah tels que les ont écoutés nos ancêtres… Le rav Ilan Ouaknine vous donnera accès au prestigieux patrimoine marocain… Puis le rav Ygal Cohen-Solal vous invitera à gouter à l’inimitable douceur de la Tunisie… Enfin le rav Emmanuel Zaoui saura vous émouvoir avec la cantillation algérienne si particulière. Et pour bientôt, les achkénazes seront également servis.
Mais au fait, qu’est-ce que les ta’amim ? Ce sont des signes particuliers qui se rajoutent au texte original de la Torah, que l’on ne doit pas confondre avec les signes vocaliques ou voyelles. Les ta’amim sont des signes de cantillation musicale et de ponctuation qui permettent de lire les versets de la Torah en les modulant sur différentes notes chantées. Il est bon de préciser qu’aussi bien les ta’amim que les voyelles n’apparaissent pas dans le texte original de la Torah tel que nous l’avons reçu de Moché rabbénou.
Cependant la prononciation précise des mots de la Torah aussi bien que leur cantillation, ont été transmises à Moché rabbénou par Hachem Lui-même et rentrent dans le cadre juridique de « Halakha lé Moché mi Sinaï », à savoir des halakhotes (lois régissant le comportement) qui n’ont pas de source mentionnée dans le texte de la Torah mais qui ont été transmises oralement de Maître à élève depuis Moché rabbénou, qui les a lui-même reçues d’Hachem sur le mont Sinaï.
Nous pouvons nous demander quelle est l’importance des ta’amim. Comme l’expliquent les élèves de rabbi Meïr Mazouz, roch yéchiva de Kissé Ra’hamim, l’importance des ta’amim est grande. Ainsi qu’il est mentionné dans le traité Méguila 3a où est rapporté un verset du livre de Né’hemia (chapitre 8, verset 8): « Vayavinou bamikra », « Ils comprirent le texte ». La guémara (Talmud) explique qu’il s’agit des ta’amim. Cela signifie que la bonne compréhension du texte du Ténakh (Canon biblique Juif) a été rendue possible grâce à la présence des ta’amim. Autrement dit, l’un des objectifs essentiels des ta’amim est de ponctuer le verset pour en rendre la lecture compréhensible. Ceci est vrai au point qu’un grand nombre de commentateurs du Ténakh ont axé leurs explications sur le découpage du verset, tel qu’il ressortait en fonction des ta’amim. Ceci est particulièrement vrai pour le Sforno, un des grands commentateurs de la Torah qui a vécu en Italie (1468-1550).
Le deuxième objectif des ta’amim est de permettre une lecture cantilée de la Torah et des autres textes du Ténakh afin de toucher le cœur des auditeurs et d’éveiller leur sensibilité aux concepts éthiques et juridiques qui sont contenus dans les textes bibliques. En effet, le chant a une capacité d’éveiller l’âme humaine, bien au-delà de ce que pourrait réaliser une simple lecture non-cantilée.
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