Le Pentagone a reconnu que l’armée de l’air a attaqué les forces des moudjahidin de  » l’Etat islamique d’Irak et du Levant» (ISIS) dans le nord de l’Irak. Auparavant, entre le 7-8 Août, le ministère de la guerre des États-Unis a refusé de confirmer des informations sur les frappes aériennes  reçues par l’armée kurde.

Plus tôt, le 8 Août, la permission d’utiliser la force militaire en Irak, a été confirmé par le président des Etats-Unis Barack Obama.

Dans l’après-midi, la volonté de participer à l’effort des États-Unis a été confirmée par le président français François Hollande.

Dans une conversation téléphonique avec son homologue américain, François Hollande a déclaré l’état de préparation de la France et son  «soutien» contre les forces de défense les moudjahidins en Irak. Selon le journal Le Figaro, c’était une « aide militaire ».

La plupart des politiciens de la France ont soutenu la participation de la France dans la coalition menée par les Etats-Unis.

L’ancien ministre français de la Défense, Hervé Morin a soutenu « le principe de l’aide aux Kurdes, la protection des minorités en Irak en menant la guerre contre les djihadistes barbares » de l’Etat islamique. « Morin a exprimé le regret que Hollande n’ait pas soulevé un «réflexe européen» :  » le chef de l’Etat n’a pas fait cette démarche dans le cadre d’une des initiatives diplomatiques et militaires pan-européennes ».

Les partis de l’opposition de droite ont également soutenu l’initiative du gouvernement socialiste. « Le Conseil de sécurité n’est pas un bureau d’enregistrement des nations de l’indignation. Nous devons agir en Irak « , a écrit dans son » Twitter « l’un des députés de l’UMP de l’opposition.

La France a  le devoir d’aider les minorités religieuses irakiennes, en particulier les chrétiens, pouvait-on lire sur ​​le site du « Front national » de Marine Le Pen. « La France doit être à côté des gouvernements pour combattre les forces des islamistes, et les aider dans la logistique et l’intelligence» – a écrit Le Pen, pour ne pas mentionner la possible implication directe des forces armées françaises en Irak.