Après 47 jours de combats et l’attaque d’Israël sur des milliers de cibles dans la bande de Gaza, le Hamas n’est pas encore brisé, c’est un fait. En outre, l’aile militaire du Hamas et les autres organisations terroristes ont augmenté la cadence de tir de roquettes tout au long de l’opération.

Un officier supérieur du renseignement a admis hier soir (samedi) lors d’une conférence de presse que l’armée du Hamas continue d’insister et veut essayer de s’en sortir en attaquant encore et encore. Son seul consensus est à ce jour la médiation égyptienne, dont les conditions restent à déterminer, l’ouverture d’un port et d’une aéroport, ou à moins un protocole qui reconnaît ce droit.

 

Manifestation de soutien pour le Hamas à Gaza (Photo: AP)

Le Hamas est composé de moudjahidines qui agissent au nom de l’islam radical, et ne cesseront pas leurs violence envers Israël même si, il y a des dommages sur leur propre peuple, leur famille ou leur maison.

Pour supprimer les terroristes du Hamas et stopper les attaques sur les civils israéliens, il faut éviter un guerre d’usure. Ce samedi, l’armée de l’air a déjà montré aux organisations terroristes qu’elles ne sont pas en sécurité nul part et ont détruit déjà un bâtiment de 14 étages dans le quartier ouest de la bande  de Gaza. Un tel événement montre que l’armée israélienne peut aller jusqu’au bout.

Le résultat des bombardements à Gaza (Photo: Reuters)

Plus de deux semaines après que l’armée se soit retirée de la bande de Gaza, il est clair qu’il n’y a pas d’autre alternative que d’entrer une nouvelle fois dans Gaza, ce qui est très gênant pour les dirigeants du Hamas. Une nouvelle opération terrestre peut maintenant être généralisée, et changer les règles du jeu. Il est important de se rappeler que la guerre contre le terrorisme ne comprend pas seulement les armes et les compétences militaires, mais aussi la résilience civile construite au fil des ans.