Mesures disciplinaires contre 43 soldats de l’unité 8200 pour appel à la protestation contre l’Etat !

Ce dimanche, le porte-parole de l’armée israélienne, le colonel Moti Almoz a annoncé que l’armée prendra des mesures disciplinaires contre 43 soldats réservistes de l’unité de renseignement 8200, qui ont signé une pétition de protestation contre le chef du gouvernement, le ministre de la Défense, le chef d’état-major et le chef du renseignement militaire.

Selon le colonel, l’action disciplinaire sera « dure et sans équivoque. « IDF a interdit de divulguer les noms des signataires. Toutefois, le service de presse de l’armée a trouvé nécessaire de souligner que seulement dix des « signataires » sur les 43 ont vraiment effectuer un travail sérieux dans l’intelligence électronique, le reste sont des simples fonctionnaires ».

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Le Colonel Almoz a annoncé que les signataires ont «abusé de leur service militaire dans l’expression politique», répétant presque littéralement la formule utilisée par l’auteur de la « contre-lettre » à 43 « refuzniks » signée par plus de 200 réservistes dans le renseignement électronique.

Ce dimanche matin, la ministre de la Justice, Tzipi Livni, a rejoint la majorité condamnant l’acte des « signataires ». La ministre a écrit sur Facebook, qu’elle n’accepte pas d’opinions politique, de droite comme de gauche dans cette unité.

Aucun des politiciens israéliens ne s’associe à la protestation des réservistes qui  dénoncent des « pratiques immorales » concernant la surveillance de la population palestinienne.
Seul l’opinion « ultra-gauche », le chroniqueur du site « Haaretz », Gideon Levy a soutenu la révolte des 43 réservistes.

Les signataires eux-mêmes insistent pour que leur protestation ne soit pas politique, et garde un caractère éthique. Selon le capitaine Daniel en conversation avec Wallanews, les auteurs de la lettre « ne pouvaient pas dormir la nuit en sachant ce qui se fait dans le département. »  L’initiateur de la lettre souligne que les soldats ne vont pas divulgués des secrets militaires, afin de ne pas les accuser de causer du mal à l’Etat d’Israël.