Un pays avec un potentiel scientifique énorme, une forte industrie spatiale, trois usines automobiles à succès, une forte renommée dans l’industrie du tourisme mondial de l’hôte qui pour rappel en une année compte environ 80 millions de touristes (plus que sa propre population), mais malgré tout cela …la France «s’enfonce», pouvait-on lire sur la première page du journal sorti aujourd’hui, Le Figaro.
Hier, le ministère des Finances à Paris a annoncé que, dans le deuxième trimestre de cette année, la dette intérieure de la République française est officiellement passé à 2,000 milliards d’euros, et est égal à 2023.700.000.000 €. C’est 95,1% du PIB.
A titre de comparaison, la dette intérieure d’Israël en 2014 sera d’environ 67,4% du PIB. Et elle diminue.
Pendant 44 ans, la dette nationale de la France a augmenté de près de 5 fois, passant de 20,2% du PIB en 1970. En 1980, elle est même tombé à 18,5%, et depuis lors n’a fait que croître, atteignant 37,1% en 1990, en 2000 – 57,5%, en 2010 à 82,3, et enfin, il y a un danger qu’en 2015, elle atteigne 100% du PIB.
Rappelons que c’est en 1981, à l’arrivée au pouvoir des socialistes en France, mais quelques années auparavant (1976) que Giscard d’Estaing a adopté une loi sur le regroupement familial, la France a ouvert la porte pour les immigrés du Maghreb. À la fin du règne de François Mitterrand en 1995, la dette était déjà de 50%.
En moyenne dans l’UE, l’année dernière, la dette intérieure représentait 86% du PIB. Le sommet atteint en Grèce est de 172%, en Allemagne, il est en baisse de 78%, atteignant en 2010 les 80%.