L’exposition de peinture « L’holocauste des animaux » choque fortement la communautĂ© juive !

La communautĂ© juive est furieuse de dĂ©couvrir une exposition d’art à Gold Coast qui montre un troupeau de bĂ©tail se dirigeant vers l’entrĂ©e du camp de concentration d’Auschwitz-Birkenau, portant l’insigne nazi.

« L’Holocauste des animaux » est l’Ɠuvre de Jo Fredrik, artiste et activiste. Fredrik dit avoir traitĂ© le sujet «respectueusement» envers les survivants d’Auschwitz-Birkenau Ă  travers ses Ɠuvres.

Fredrik a Ă©galement dĂ©fendu son utilisation du mot « Holocauste », en disant: «Je ne peux pas penser Ă  un meilleur mot pour dĂ©crire ce que nous faisons aux animaux d’aujourd’hui. »

« Personne ne possÚde le mot », a déclaré Fredrik The Australian. « Le peuple juif, sans lui manquer de respect, ne possÚde pas ce mot.
« Dans le contexte de la signification du mot, de la destruction ou de la perte de vie de masse, c’est ce qui se passe aujourd’hui pour les animaux.
«Torturer et tuer et mutiler deux milliards d’animaux chaque semaine. Si ce n’est pas un holocauste, c’est quoi ?  »

Le prĂ©sident Dvir Abramovich du B’nai B’rith Anti-Defamation a dĂ©clarĂ© que le titre de l’exposition est «au-delĂ  de l’inappropriĂ©. »
« Dessiner par une comparaison concernant une extermination systĂ©matique de millions de Juifs et d’autres sujet des droits des animaux est une perversion grave, inacceptable de l’histoire et la banalisation de la Shoah « , a dĂ©clarĂ© Abramovich. « La Shoah n’est pas un outil de marketing et ne doit jamais ĂȘtre utilisĂ© comme une mĂ©taphore pour promouvoir une cause ».

«Ce faisant, cette peinture est humiliante, minimise la terreur et la souffrance de tant de personnes qui ont Ă©tĂ© victimes de ce chapitre sombre de l’histoire humaine. »

Abramovich a Ă©galement dĂ©clarĂ© que, bien que l’abus des animaux est «rĂ©prĂ©hensible», l’exposition a faussĂ© la signification de la Shoah, ce qui rend plus difficile de s’assurer que les tentatives d’extermination raciale de masse ne se rĂ©pĂštent jamais dans l’avenir.


RĂ©daction francophone Infos Israel News pour l’actualitĂ© israĂ©lienne
© 2025 – Tous droits rĂ©servĂ©s

5 Commentaires

  1. Les animaux souffrent autant que les ĂȘtres humains. Je m’Ă©tonne que si peu de gens soient capables de le concevoir. Dire que le massacre de milliards d’animaux chaque semaine est un vĂ©ritable holocauste n’est pas un manque de respect pour les personnes assassinĂ©es, bien au contraire. Les Nazis tuaient les gens pour les Ă©liminer de la planĂšte, aujourd’hui on ÉLÈVE les animaux par milliards SPÉCIFIQUEMENT pour les torturer, les assassiner et recommencer encore et encore ! C’est monstrueux. L’oeuvre de Joe Fredrik ne me choque en rien. Un ĂȘtre vivant est un ĂȘtre vivant. Les animaux ressentent la crainte et la douleur. Ils sont terrifiĂ©s et torturĂ©s continuellement et bien peu de gens s’en indignent. Monsieur Abramovich attache plus d’importance au fait que le MOT ‘holocauste, soit utilisĂ© pour dĂ©signer un massacre animalier, ce qui lui semble ĂȘtre une grave insulte, plutĂŽt que de VOIR L’HORREUR

  2. Pardon, je n’avais pas terminĂ©:
    PlutĂŽt que de VOIR L’HORREUR de ce que les humains font, en toute lĂ©galitĂ©, subir Ă  d’autres ĂȘtres vivants, il se ferme les yeux devant une telle souffrance (et il n’est pas le seul !). Avouez que c’est un comble ! Il n’est pire aveugle que celui qui ne veut pas voir.

  3. Le nombre d’animaux tuĂ©s par an dĂ©passe – largement – le nombre de juifs tuĂ©s lors de cette pĂ©riode historique: 6 millions de juifs ont Ă©tĂ© tuĂ©s pendant la shoahh – 56 milliards (!) d’animaux sont tuĂ©s chaque annĂ©e.
    Des animaux qui, comme nous, ont leur caractĂšre propre, leurs Ă©motions, sont capables de ressentir plaisir, confort, mais aussi peine, douleur, attachement Ă  la mĂšre… et peur. Et ce chiffre ne prend pas en compte les animaux marins, eux aussi possĂ©dant leur systĂšme nerveux capable de leur faire sentir douleur ou souffrance.
    ArrĂȘtons l’anthropocentrisme. Des milliers de substituts vĂ©gĂ©taux existent, n’importe qui peut se faire un excellent burger vegan sur le coin de sa table de cuisine, avec des potĂ©ines vĂ©gĂ©tales et non animales.

    Accessoirement, il faut cinq portions de protéines végétales pour produire une portion de protéine animale. Il est donc possible de nourrir cinq fois plus de personnes. Sans carences.

  4. Pourquoi mon commentaire a-t-il Ă©tĂ© supprimĂ©? J’y indiquais le nombre de morts juifs au cours de la seconde guerre mondiale, et le nombre d’animaux tuĂ©s chaque annĂ©e…

  5. Qui ĂȘtes-vous pour parler au nom de LA communautĂ© juive ? (comme s’il y avait un consensus lĂ -dessus…)

    Des Juifs qui refusent le grand massacre, vĂ©gĂ©tariens pour raisons Ă©thiques, il y en a Ă  la pelle, et ce n’est pas un hasard si IsraĂ«l figure parmi les pays comptant la plus forte proportion de vĂ©gĂ©tariens dans le monde.

    N’est-ce pas d’ailleurs Isaac Bashevis Singer, lui-mĂȘme juif, qui a Ă©crit : « En pensĂ©e, Herman prononça l’oraison funĂšbre de la souris qui avait partagĂ© une partie de sa vie avec lui et qui, Ă  cause de lui, avait quittĂ© ce monde. « Que savent-ils, tous ces Ă©rudits, tous ces philosophes, tous les dirigeants de la planĂšte, que savent-ils de quelqu’un comme toi ? Ils se sont persuadĂ©s que l’homme, l’espĂšce la plus pĂ©cheresse entre toutes, est au sommet de la crĂ©ation. Toutes les autres crĂ©atures furent créées uniquement pour lui procurer de la nourriture, des peaux, pour ĂȘtre martyrisĂ©es, exterminĂ©es. Pour ces crĂ©atures, tous les humains sont des nazis ; pour les animaux, la vie est un Ă©ternel Treblinka ».

    Si cette campagne vous choque, allez visiter un abattoir, Ă©coutez les cris de ceux qu’on Ă©gorge par millions, et rappelez-vous que la compassion fait partie des valeurs juives.

    Et au passage arrĂȘtez d’avoir la prĂ©tention de reprĂ©senter la communautĂ© dans son ensemble.