Le Rav Shmouel Azimov, dirigeant des institutions du Beth Loubavitch à Paris est décédé.

Nous venons d’apprendre la confirmation du dĂ©cĂšs du Rav Shmouel Azimov sur la page Facebook du responsable du Beth Habad de Seine et Marne, le Rav Yossi Amar de Pontault-Combault .

Le Rav Shmouel Azimov, dirigeait les institutions du Beth Loubavitch à Paris mais aussi en région Parisienne.

Il a Ă©tĂ© hospitalisĂ© aujourd’hui Ă  l’HĂŽpital SalpĂ©triĂšre, au sein du service de rĂ©animation. Il se trouvait en Ă©tat de mort cĂ©rĂ©brale depuis deux heures.

C’est une grande Ă©preuve pour les Juifs de France qui ont une grande amitiĂ© pour le Rav Azimov ZAL.

Le rav avait perdu en 2011, sa femme, la rabbanite Batia Azimov zal, à l’age de 67 ans, elle a Ă©tĂ© terrassĂ©e par une crise cardiaque. La nouvelle de son dĂ©cĂšs s’est rĂ©pandue comme une traĂźnĂ©e de poudre, provoquant une Ă©motion considĂ©rable et c’est une foule trĂšs nombreuse qui a assistĂ© au dĂ©part du convoi funĂ©raire depuis le domicile familial, rue des Vinaigriers dans le 10e arrondissement.

Le rav Azimov est un ancien Ă©lĂšve de la Yechiva de Brunoy. Son pĂšre, le rav ‘Hayim Hillel Azimov, Ă©tait l’une des personnalitĂ©s connues de la communautĂ© Loubavitch d’alors.

Son travail sur le terrain, fut menĂ© en parallĂšle Ă  celui du rav Leib LĂ©win, ‘Hazan de la communautĂ© de la rue S. Isaure, dans le 18Ăšme arrondissement, qui s’occupait aussi de la jeunesse juive, aprĂšs avoir exercĂ© dans le cadre de ‘Habad au Maroc. Alors, lorsque l’« Úre de la Techouva » s’est ouverte et que le principe de « Tséïrei ‘Habad » (Jeunesse Loubavitch) a Ă©tĂ© lancĂ© – en 1968 –, un travail trĂšs intense est effectuĂ©, avec des cercles d’étude et des cours.

En 1966, le premier local fut pris : c’est celui de la rue Vieille du Temple – oĂč dĂ©butait l’école SinaĂŻ –, avant de passer Ă  la rue Lamartine (un immeuble de 5 Ă©tages
) en 1972, d’oĂč un Ă©norme travail est effectuĂ© depuis lors.

Le rav Azimov est en fait le responsable de l’activitĂ© de nombreux « TseĂŻrei ‘Habad » ou des « Beth Loubavitch » en Ile-de-France. Cette action reprĂ©sente de nos jours un impressionnant ensemble de dĂ©lĂ©guĂ©s et de cours, couvrant la rĂ©gion parisienne d’une activitĂ© intense. Une partie des 70 dĂ©lĂ©guĂ©s travaillent dans le bĂ©nĂ©volat – la plupart d’entre eux sont impliquĂ©s Ă  mi-temps dans l’éducation, dans des Ă©coles juives, etc.

C’est dans le cadre des TseĂŻrei ‘Habad que sont organisĂ©es les activitĂ©s amenant les jeunes de la Yechiva Ă  se rendre sur le terrain les vendredis pour organiser un contact avec les Juifs de la rĂ©gion parisienne (tefilines, Ă©tude de Tora, etc.). Signalons aussi l’organisation de lectures de la Meguilath Esther dans les divers exils juifs de France : de la sorte, 1500 lectures ont Ă©tĂ© organisĂ©es cette annĂ©e, dans de nombreuses rĂ©gions de France – jusqu’à l’üle bretonne de Belle-Ile ! Bien entendu, Ă  Soukoth, Ă  Roch haChana, Ă  Pessa’h, d’autres initiatives sont prises afin d’amener le maximum de Juifs Ă  accomplir les mitswoth de ces fĂȘtes.

De maniĂšre rĂ©guliĂšre, 500 cours de Tora sont organisĂ©s chaque semaine dans la rĂ©gion parisienne, certains mĂȘme allant jusqu’aux commentaires de Rachi et des Tossafoth.

Une école a été fondée sous les auspices du rav Azimov, et ce centre, situé de nos jours rue Petit, intéresse prÚs de deux mille élÚves.

L’un des autres acteurs importants de cette pĂ©riode est le rav Pin’has Pachter. Jeune Juif parisien, dont les parents ont rĂ©ussi Ă  rester Ă  Paris durant la Choa, ainsi qu’à respecter la cacherouth et les mitswoth, il s’est intĂ©ressĂ© dĂšs cette Ă©poque Ă  la ‘Hassidouth ‘Habad. Il a rĂ©uni, dans une synagogue, 5, rue Duc, fondĂ©e par son arriĂšre-grand-pĂšre, venu en France aprĂšs les pogroms de Kichinev, un premier groupe d’étudiants. Il organisait alors des Chabbathoth pleins, consacrĂ©s Ă  l’étude et Ă  la priĂšre. Oeuvrant longtemps avec son cadet, le rav Chemouel Azimov, il envoyait ses disciples le dimanche Ă  Brunoy, pour qu’ils puissent profiter de l’ambiance de la Yechiva et du remarquable cadre de ce site.

Par la suite, chacun a suivi son propre chemin, et le rav Pachter a créé plusieurs groupes d’étude, tout en se consacrant Ă  l’enseignement dans les Ă©coles ‘Habad. Durant plus de vingt ans, il a rĂ©uni un public variant entre 50 et 130 personnes au DEJ du boulevard PoissonniĂšre, pour des cours sur thĂšmes, qui ont ramenĂ© de nombreuses personnes Ă  la Tora. (Source Wikipedia)


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