« Soyez fort et courageux… » disait Moché Rabbénou lors des dernières paroles qu’il adressait à notre peuple avant que nous entrions en Terre promise (Dvarim/Deutéronome XXXI, 6), ajoutant « …n’ayez pas peur et ne tremblez pas devant eux (les Goyim) car Hachem ton D-ieu Lui-même marche avec toi : Il ne te laissera pas faiblir et ne t’abandonnera pas. »
Au vu des dernières attaques sanglantes de nos ennemis, soutenus toute honte bue par les Nations, il faut nous souvenir de cette promesse. Nos dirigeants ne peuvent plus se contenter de réagir selon le judaïsme que nos rabbins avaient dilué pour les besoins existentiels de l’Exil – au point que le mot biryonim (« zélotes ») a été métamorphosé, au cours des siècles, en synonyme de « brigands » – et dont le « profil bas » ne peut plus avoir cours depuis que nous sommes revenus au Pays. Nous devons mettre de côté ce faux « humanisme » occidental à géométrie variable, abandonner nos oripeaux d’israélites pour redevenir des Hébreux et retourner aux valeurs sans concessions enseignées par notre Torah… Il y va de notre survie, d’un pikouah’ néfèch (« sauvetage de vie ») que nous ne pourrons exercer qu’en refusant de nous plier sous le joug de ceux qui nous haïssent et qui – sous leurs dehors « bon enfant cherchant une issue raisonnable » – travaillent à notre disparition.
Car quelle est la situation aujourd’hui ? Après avoir gagné toutes les batailles à nos frontières – tout en devant y rester continuellement sur la défensive – nous nous apercevons que les ophisaures que nous avons réchauffées en notre sein ne sont point seulement des orvets mais que maintes vipères se sont glissées parmi eux… et pourtant l’Occident essaye de nous faire avaler des couleuvres en soutenant la thèse de leur innocuité. Vivre dans un tel environnement relève de la gageure : dans le grouillement de ces reptiles, il est quasiment impossible de distinguer les plus inoffensifs des plus venimeux, les derniers se glissant nuitamment dans nos maisons, au petit jour dans nos synagogues, voire même attaquant en plein jour les passants et interdisant agressivement l’esplanade – beaucoup plus sacrée pour nous que pour eux – où ils ont pris leurs habitudes. Parmi notre peuple, certains ophiolâtres – vivant à leurs crochets – les protègent, prétendant que leur glande à venin se résorbera d’elle-même pour peu qu’on les installe au milieu de nous, tandis que les « joueurs de flûtes » du monde extérieur se persuadent, eux, que la menace disparaîtra… à condition que nous fassions place nette à leurs petits protégés ! On en est à un stade où on ne sait plus ni d’où, ni quand, viendra l’attaque sournoise. Nos dirigeants s’interrogent, échafaudent plans sur plans pour parer au péril…mais allez trouver une solution quand – n’étant point ophiologues émérites – pour distinguer les bêtes dangereuses des « nouveaux animaux de compagnies », il faut attendre qu’elles mordent ou qu’ils se laissent caresser sous le menton ! Vous me direz que l’on pourrait toujours tous les renvoyer manu militari, indistinctement, dans leur désert originel – comme l’avait préconisé il y a une trentaine d’années un sage belluaire du nom de Méïr Kahana (z »tl) – mais il paraît que cela mécontenterait fortement la S.P.A. (Société Protectrice des Aliénés) qui siège à New York…
Quoi ? Il n’est pas « politiquement correct » de mettre rapprocher les dits « Palestiniens » et des ophidiens !? Je vous le concède… les plus agressifs de ces derniers n’attaquant que par instinct et non dans l’espoir fallacieux de se taper 72 filles d’Eve, bonnes pommes, dans un avenir qu’ils espèrent meilleur ! Comparons donc ces gens à un peuple dont la Torah nous relate l’Histoire et qui présente de nombreuses similitudes, de par son attitude d’alors, avec nos adversaires actuels. « Souviens-toi de ce que t’a fait Amalek » (Dvarim/Deutéronome XXV, 17-18)… « Guerre à Amalek de génération en génération » (Chemoth/Exode XVII, 16) ! Le parallélisme entre la situation de notre peuple d’antan, attaqué par cette engeance en sortant d’Egypte, et l’actualité face aux dits « Palestiniens » saute aux yeux. « Nous avons été agressés traîtreusement alors que nous ne les menacions aucunement et ils ont montré la voie aux autres ennemis d’Israël qui n’osaient plus s’en prendre ouvertement à nous » après la Shoah. S’attaquant « aux gens affaiblis sur nos arrières » (Entendez : les « pacifistes » encore empêtrés dans leur mentalité galouthique, point faible de la défense d’Israël !), ils « les démembrent » (Explication de Rachi : « Retranchant le membre viril, tranchant l’endroit de leur circoncision et le lançant vers le ciel ». Force nous est de remarquer que la plupart de nos agneaux bêlants ne sont « contre la guerre » que parce qu’ils n’ont pas de c…… – Euh ! Disons « courage » -, se sont éloignés de l’Alliance – en hébreu Brith, qui veut également dire « circoncision » – et que nos ennemis, justement, lancent un défi au Ciel en nous déniant – entre autres par leur intermédiaire – la Terre qui nous a été promise… il y a quelque quatre mille ans, par Hachem, en 1917 par Lord Balfour et, en 1920, par la Société des Nations !), alors que nous sommes « las et épuisés » (Rachi : « Rendus las par la soif, comme il est écrit : et le peuple était là, assoiffé d’eau – Chemoth/Exode XVII, 3 – et immédiatement après : Amalek survint. Epuisés : par le voyage » – La Torah étant comparée à l’eau par nos Sages, il nous faut noter que, bien qu’aspirant à faire techouva, la majorité de notre peuple est en état de choc, après quelque deux mille ans d’errance, et a besoin d’abord de « récupérer » !) Concernant les Amalékites, la Torah est claire, nous ordonnant de les dévouer par interdit : hommes, femmes, enfants et tous leurs biens… mais dans le léger doute – quant à savoir si les Arabes dits « palestiniens » représentent effectivement Amalek – nous ne pouvons décider de cet expédient extrême ! Alors ?
Alors, la Torah nous indique une autre attitude possible : les lois permettant au Guèr tochav (« Etranger résidant ») d’habiter en Israël et de jouir des mêmes droits (et devoirs) que les habitants Juifs. Celui-ci doit, au minimum, respecter les sept lois noah’ides (« Se plier aux lois ; ne pas blasphémer ; rejeter l’idolâtrie ; ne pas s’adonner à l’inceste ; ne pas commettre de meurtre ; ne pas voler ; ne pas consommer un animal vivant, ni un membre arraché vivant à un animal » – Talmud Babli, traité Sanhédrine 56a ) – considérées par le judaïsme comme une « minimum spirituel » spécifique de la condition humaine – et reconnaître, ouvertement et clairement, la souveraineté juive sur Eretz Israël. Le Coran ne permettant pas d’accepter un autre pouvoir qu’un pouvoir islamique sur une terre ayant été musulmane, cela obligerait la plupart des dits « Palestiniens » soit à partir, soit à être fidèles à l’Etat d’Israël par peur des sanctions (Peine capitale) que leur réserveraient leurs frérots islamistes.
Hors la Torah, pour éviter que quelques « fou d’Allah » ne commettent des attentats suicides comme actuellement, il serait aussi possible – cela s’est déjà pratiqué avec succès au cours de l’Histoire – d’enterrer les « kamikazes » dans des peaux de porcs… leur croyance affirmant que, dans un tel cas, l’entrée du « Paradis » leur est inaccessible (donc leur suicide est rendu inutile). Bien sûr, cela ferait pousser de hauts cris à tous les droit-de-l’hommistes de la planète mais, lorsqu’on est en danger de mort, toutes les autres lois doivent s’effacer. La Cour Suprême israélienne invaliderait ces décisions ? Que le législateur exigent que ses magistrats expliquent leurs décisions selon nos prescrits toraniques et non selon une optique se rapprochant trop souvent de Marx (Je parle de « Karl », pas des « frères » : quoique, vu le côté parfois ubuesque de leurs ukazes, parfois on se demande si…) ou qu’ils soient démis de leurs fonctions ! Bien sûr, pour éviter de donner prise aux accusations captieuses de médias et/ou citoyens insérés dans le tissus social israélien mais à la solde de nos adversaires, tout menteur propagandiste avéré serait traduit devant les tribunaux pour « intelligence avec l’ennemi »… car « les mots peuvent tuer » comme l’a prouvé le faux reportage de Charles Enderlin sur Al-Dura, au nom duquel Daniel Pearl fut décapité et Merah a commis ses crimes !
Bon ! « J’dis ça, j’dis rien » : je ne suis pas Premier ministre d’Israël. (J’entends déjà certains pousser un « Ouf ! » de soulagement.) Cependant, bien que mon boulot de journaliste m’oblige parfois à essayer de donner quelques pistes de travail, il consiste aussi à avertir les pouvoirs en place : ce n’est pas en réclamant un strapontin dans le concert cacophonique des Nations, en ne devenant qu’instrument entre leur mains, que l’on parviendra à créer l’harmonie. Nous, Juifs, avons été créés pour donner au monde le la, et si nécessaire de le donner en solo, sans cependant céder à d’autres la clé de (notre) sol !
Alors, Bibi, je te dis : « H’azak vé ématz – Sois fort et courageux ! N’aie pas peur et ne tremble pas devant les Nations car Hachem notre D-ieu Lui-même marche avec nous : Il ne nous laissera pas faiblir et ne nous abandonnera pas. »… ce que notre maître Zé’ev Jabotinsky résumait par la courte métaphore : « Juif, apprends à tirer ! »