La présidente du parti français « Front national » Marine Le Pen a publié des lettres aux grandes banques dans le pays, dans lequel elle a demandé un prêt pour couvrir les coûts croissants de son parti.

Le « Front National » a emprunté à « la Première banque tchèco-russe» (FCRB) 9,4 millions € à 6 % par an. En réponse, la semaine dernière, elle a dû faire face à de nombreuses critiques concernant cet emprunt à la banque russe associée avec les autorités de Moscou.

Beaucoup en France ont affirmé que le «Front National», était soutenu par Vladimir Poutine, suite à ce prêt parrainé venant d’une banque étrangère, ce qui n’est pas trop patriotique pour un Parti nationaliste.

Certains ont même comparé le FN français avec le Parti communiste de France, qui depuis de nombreuses décennies est soutenu par le régime soviétique.

Cependant, comme indiqué par les documents publiés par Marine Le Pen, toutes les grandes banques françaises (BNP Paribas, Crédit Agricole, LCL, UBS, CIC) à laquelle elle avait demandé un prêt avaient refusé.

Hier, quand elle s’est exprimée sur BFMTV, certains politiciens l’ont accusés de « menteuse ». En réponse, elle a publié des lettres des banques et leurs réponses, en date du Juillet 2013, sur le site web du journal Le Figaro. Toutes ont dit avoir refusé, et elle a dû chercher de l’argent à l’étranger. Cet emprunt russe couvre seulement un tiers du coût de la campagne électorale pour les élections législatives selon ses propos.