Le gouvernement israélien est parvenu à la conclusion que l’argent autorisé à entrer dans le pays par des Juifs qui sont des résidents de pays étrangers, et qui ne paient pas d’impôts est préjudiciable à la réputation et à l’économie d’Israël, a déclaré Paul Landes, à la tête de l’Autorité de lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme.
« Il y a encore quelques personnes en Israël qui considèrent favorablement le blanchiment d’argent et le transfert illégal de fonds par les résidents étrangers », a dit Paul Landes lors de la conférence à Sderot, organisée au Collège Sapir.
Ajoutant : « Le fait qu’Israël soit devenu un paradis fiscal pour les Juifs du monde entier est devenu une source d’irritation pour les pays occidentaux ».
Landes a présenté des chiffres montrant un rebond significatif de l’argent illicite qui est entré sur le marché de l’immobilier en Israël au cours des dernières années. Cela a joué un rôle important dans la hausse des prix des logements dans le pays, selon les données. Le journal financier TheMarker a rapporté ces chiffres dans l’édition hébraïque de vendredi.
Avec la présence accrue de l’argent illicite dans le secteur de l’immobilier, l’économie israélienne est devenue sombre, et elle est passée à 26% du PIB, selon le Dr Avichai Snir de Netanya Academic College et le Fonds Infinity.
En 2013, environ 355 milliards de shekels (environ 91,8 millions de $) n’ont pas été signalés aux autorités. Le marché de l’immobilier est l’un des secteurs avec des montants les plus élevés de transactions non déclarés, selon Snir, qui a également dirigé la réunion. Le blanchiment d’argent dans l’immobilier implique les résidents israéliens et étrangers, qui achètent des maisons avec des fonds d’origine non signalés, et effectuent des rénovations et ne signalent pas les revenus de location.
La présence accrue de l’argent blanchi dans l’immobilier a contribué à faire monter les prix de logement, a déclaré Landes.