Pour la première fois, depuis l’événement de la flotille du Mavi Marmara, Yediot et YNet ont publié les premiers témoignages de deux commandos de la marine blessés sur le pont du Mavi Marmara qui racontent les moments d’horreur, lors du conflit avec des terroristes déguisés en pacifiste.
Voici un petit extrait :
C’est en toute sécurité que le bateau de la patrouille de la marine de Tsahal navigue sur les eaux sombres de la Méditerranée. Avant de monter à bord du navire, ils étaient convaincu qu’isl se dirigeaient vers une autre opération de routine: Un navire civil transportant des militants de la paix. Peut-être vont ils rencontrer quelques insultes ou bousculades, mais ils n’ont jamais réalisé ce qu’il leur attendait et l’accueil que les « pacifistes » leur avaient préparé.
Lorsque A. et d’autres commandos de la Marine sont arrivés sur le pont du Mavi Marmara, le scénario était bien différent :
A peine arrivé sur le navire, nous avons reçu des coups puis j’ai ressenti une étrange sensation de brûlure à travers mon corps. Cinq ou six personnes se tenaient debout au-dessus de moi en me frappant avec tout ce qu’ils pouvaient mettre sous la main . Il m’a fallu quelques secondes pour comprendre que j’avais un trou béant dans mon estomac. Au début, je n’ai pas compris l’origine de cette douleur. J’ai placé ma main sur mon ventre, ne comprenant pas très bien ce qui se passait. Cinq secondes plus tard j’ai de nouveau placé ma main et là j’ai senti que mon doigt pouvait s’enfoncer dans un trou. Tout cela se passait pendant que les terroristes continuaient à nous battre. Puis j’ai réalisé, et je me suis dit:« Merde, j’ai été frappé par une balle réelle. . «
A ses côtes, son camarade Y., a été maintenu par des activistes pour un sévère passage à tabac. «Ma tête a reçu des coups de partout et mon bras gauche a été blessé, car ils me frappaient avec des battes de baseball. Je me suis penché vers mon mollet, et réussi à sortir mon arme de poing, puis j’ai tiré une balle dans les jambes de chaque agresseur »
«Au début je ne comprenais pas ce qui se passe, je suis descendu, il y avait des terroristes avec cinq ou six pieds de biche, des chaises et tout ce qu’il pouvait servir d’armes pour nous attaquer. J’ai subi des coups à ma tête et ils m’ont étranglé. Tout en le faisant, ils ont aussi essayé de me soulever et me jeter en bas sur le pont inférieur. « Quand j’ai réalisé ce qui se passait, j’ai aussi réalisé que je me battais pour ma vie, c’était soit, je me défendais ou soit je passais à travers bord», at-il dit.
Alors qu’avez-vous fait?
Je me suis battu avec mes poings et j’ai commencé à les repousser. Quand je suis descendu sur le pont, je tenais un pistolet mais dans la phase initiale, j’ai combattu avec mes mains. C’est ce que nous avons appris à faire quand nous n’avons pas d’armes.
Mais vous aviez une arme de poing ?
Il était attaché et j’ai essayé de l’atteindre, mais cela prenais du temps.
Qu’est-ce qui se passait dans votre esprit à ce moment-là?
Je me battais pour ma vie. La lutte a duré 30 secondes. Ils ont essayé de me jeter par-dessus bord, mais juste au moment où j’ai réussi à atteindre mon arme de poing, j’ai été frappé par cette balle à l’estomac. »
Pendant ce temps, Y. a atterri sur le pont :
« Je me trouvais vers le bas de la corde, j’ai vu un groupe de personnes qui se battaient. Je n’avais pas le choix, comme je ne pouvais pas remonter. Alors, j’ai continué à glisser vers le bas et j’ai vu quatre ou cinq terroristes qui m’attendaient, armés de bâtons , de tuyaux métalliques et de chaises. Je suis descendu, et ils ont immédiatement commencé à me battre, se concentrant sur ma tête. Je portais un casque militaire, mais ils me l’ont enlevé, ils l’ont brisé et ont commencé à me donner des coups sur la tête et tout en le faisant, ils ont commencé à me tirer vers le bord du pont, afin de me jeter par-dessus bord. «
Quelques secondes après l’atterrissage sur le pont du Marmara, son bras gauche était complètement écrasé et il resté suspendu à son épaule . Y. a réussi à sortir son arme de poing avec son autre main et a tiré sur les jambes de ses assaillants.
« A ce moment, j’ai repéré un de nos soldats de l’autre côté du pont, avec deux terroristes debout au-dessus de lui entrain de la battre, il saignait sur le plancher Alors j’ai tiré sur les deux terroristes .».
Comment saviez vous la différence ente un terroriste et un civil innocent?
«Il y avait aucun problème pour les identifier. Les terroristes portaient des gilets de sauvetage orange, et des gilets de protection et des masques à gaz. Ils étaient tous équipés d’armes blanches. Ils n’avaient pas l’apparence de militants de la paix …. »
A ce moment, A. a également réussi à sortir son arme de poing.
« Au moment où les assaillants ont vu que je tenais une arme à feu, ils se sont enfuis. J’ai alors regardé et j’ai vu un autre terroriste avec une arme de poing visant un membre de mon équipe. A ce moment, j’ai ouvert le feu sur lui et les mis hors d’atteinte de nuire à un soldat de Tsahal. Je suis retourné et j’ai vu que les terroristes qui étaient au-dessus de moi plus tôt faisaient la même chose sur l’un de mes camarades. j’ai ouvert le feu sur l’un d’eux afin de sauver ce soldat. Nous n’avions plus le choix.
Le Mavi Marmara accueilli en héros !
[…] C’est bien d’un membre de l’administration Obama que cette nouvelle information a été transmise…. A Istanbul, ce dimanche, le secrétaire d’État John Kerry a comparé les victimes du marathon de Boston aux terroristes tués du Mavi Marmara. […]