Le Parti du « Likoud » continue de prouver à ses adversaires de droite, que Benjamin Netanyahu n’a jamais accepté aucune des concessions territoriales aux Palestiniens, depuis la publication d’un article de Nahum Barnea dans le « Yediot Ahronot » qui a annoncé que Netanyahu était prêt à accepter les « frontières de 1967 » et « à diviser Jérusalem », qui sont pour lui, une « calomnie politique et sale ».
Le Premier Ministre a démenti dimanche les « mensonges » de Nahum Barnea lors d’une conférence de presse avec Benny Begin et Yuli Edelstein. Dans le passé, le chef du parti Benjamin Netanyahu, dans son célèbre discours de Bar-Ilan a dit qu’il soutient la création d’un « État palestinien démilitarisé qui reconnaît l’État juif d’Israël», il évite maintenant ce sujet, et aucun programme pré-électorale du parti « Likoud » à ce jour n’a été rendu public.
Des questions ont été posées à ce sujet au « siège du Likoud » qui a été contraint de s’expliquer. Ce dimanche, le parti du Likoud a officiellement renoncé au discours de Bar-Ilan. Selon le siège de l’élection du « Likoud » Netanyahu a déclaré que le discours « n’est pas pertinent dans la situation actuelle au Moyen-Orient», car «tout territoire, cédé par Israël, sera immédiatement capturé par des islamistes radicaux, guidés par l’Iran. »
La veille, Tzipi Hotovely a déclaré que «tout biographie politique de Benjamin Netanyahu est une lutte contre la création d’un État palestinien »
Cette déclaration n’est pas passée inaperçue aux États-Unis. Un ancien envoyé spécial du président Obama pour le Moyen-Orient, Martin Indyk a cité ces paroles sur « Twitter »concernant la position du parti « Likoud » et pose la question: « (. Netanyahu – NDLR)? Cela veut-il dire qu’il nous mène par le bout du nez? ».
En tous les cas, le Bureau du premier ministre a nié et Netanyahu a désavoué le discours de Bar-Ilan et le principe de «deux États pour deux peuples », mais « pendant de nombreuses années, il insiste sur le fait que, dans les circonstances actuelles, tout territoire cédé sera conquit par des islamistes radicaux, comme c’ est arrivé à Gaza et dans le sud du Liban ».