Selon le Parisien, il y a un manque cruel de policiers dans le quartier de Seine Saint Denis, suite au plan vigipirate qui pour rappel, a été mis en place dans de nombreuses synagogues et écoles juives depuis les attaques terroristes en France.

Selon le Parisien, les habitants de Seine-Saint-Denis se plaignent du manque de présence de la police, car trop occupée à surveiller nos synagogues :

 « Lundi soir, il n’y avait plus aucune voiture police secours disponible sur le premier district ! » atteste Sébastien Bailly, délégué départemental du syndicat de gardiens de la paix Alliance. Si la situation pèse sur l’ensemble du département, elle est plus lourde encore à porter pour ce district qui englobe cinq commissariats (sur 22), et couvre 10 villes*, soit près de 300 000 habitants, et bon nombre de lieux de culte à surveiller. Quinze des 38 synagogues à surveiller y sont. »

Il semble que protéger les synagogues devient une charge bien trop lourde : « Au départ les CRS assuraient les deux offices journaliers des synagogues, puis un sur deux, et maintenant presque plus » déplore un fonctionnaire du 93.

Les priorités sont-elles vraiment prises au sérieux ?

« Pour peu qu’il y ait une manif, une commémoration ou un match au Parc des Princes, on n’a plus de CRS », regrette un policier. Exception faite de Saint-Ouen, depuis la fusillade du 30 avril, liée au trafic de stupéfiants. »

Sammy Ghozlan, du BNVCA mais aussi ancien policier a réagi sur le Parisien : « Sur la durée, ça ne peut pas tenir, les policiers sont là pour faire du flagrant délit, je le comprends, pas surveiller …Il faudrait avoir recours à des vigiles privés et armés, comme en Israël». 

Une proposition intéressante, mais à la charge de qui ?