Les riches dépenses 40 % de plus que les pauvres, quand il s’agit de produits laitiers, car les prix des laitages en Israël restent très élevés et pourtant ce pays a les vaches qui produisent la plus grande quantité annuelle de lait. Malheureusement les sociétés de lait en Israël ont tendance à monopoliser le marché et aggraver les écarts entre riches et pauvres quant il s’agit de consommer les produits laitiers.
La coutume de manger des produits laitiers pour la fête de la moisson de Chavouot qui sera samedi soir cette année, vient du Moyen Age en Europe.
La première preuve écrite date du 13ème siècle, sous la plume des leaders de la communauté juive Ashkenaze (en France et en Allemagne). « Nous nous demandons tous pourquoi à Chavouot nous mangeons des produits lactés » – écrit l’auteur . Le lait représente la vie, et la seule nourriture qui nourrit le bébé, c’est un peu la même chose la Thora, qui a été donné au peuple juif.
En Israël, la fête a soulevée un autre sujet, celle des sociétés laitières comme « Tnouva » et ses concurrents « Tara » et « Strauss ». Avant ce jour de commercialisation massive de produits laitiers, le Bureau central de statistique a publié les chiffres dans tout ce qui concerne l’industrie laitière en Israël.
Ainsi, selon CBS, et au cours de la dernière année, on compte 1,523 milliards de litres de lait, soit 6% de plus qu’en 2013. Dans ce caractère inclusif, le lait produit pour son propre usage se fait principalement dans le secteur arabe, comme le lait de chèvre particulièrement populaire. Le coût total pour le lait, cette année est de 3,34 milliards de shekels. Il est de 10,8% de la production agricole totale. Le rendement au lait de vache israélien est le plus élevée dans le monde avec 12 083 litres par année, ce qui est 2,6% de plus qu’en 2013.
L’intérêt particulier de tous les médias israéliens est celui de l’aspect socio-économique de la consommation de produits laitiers.
Il s’est avéré que les riches dépensent plus sur les produits laitiers avec la somme de 357 NIS par mois et 242 pour les pauvres. La grande différence est dans la consommation de lait caillé comme le « cottage ». Pour le lait, les riches dépensent 26 shekels (cinq litres de lait), et les pauvres juste un avec la somme de 8 shekels. Pour le lait pasteurisé, ce sont les pauvres qui en achètent plus avec la somme de 60 NIS et les riches, 47 NIS.
En ce qui concerne le fromage jaune, qui est parmi les fromages les plus chers en Israël, les riches en achètent pour 55 NIS et les pauvres, pour 30 NIS.