Des articles analytiques sur les perspectives de la politique étrangère israélienne sous le nouveau gouvernement de Benyamin Netanyahou  ont été publiés ce samedi dans le Journal of économist avec le titre «Contra mundum: le nouveau gouvernement israélien est en train de perdre des amis à l’étranger». Contra mundum (lat.) signifie « contre le monde », « contrairement à l’opinion générale » qui affirme qu’une telle politique étrangère, selon l’édition a déjà commencé et va continuer à tenir au sein du 34e Gouvernement  d’Israël.

Le monde n’est pas passé inaperçu suite à l’initiative du ministre de la Défense Moshe Ya’alon, contre l’avis de l’armée, et la séparation des palestiniens et israéliens dans les bus sur les routes à Ariel. Cette loi a été presque immédiatement « gelée », et l’économiste  indique « la pensée du nouveau gouvernement israélien pourrait bientôt rendre les relations d’Israël avec le reste du monde plus complexe que jamais. »

La pression diplomatique sur Israël va croître dans toutes les directions, les Israéliens sentent aujourd’hui un affaiblissement notable du pays dans l’arène internationale. Le projet de résolution sur le Moyen-Orient au Conseil de sécurité des Nations unies  et l’intervention du président français François Hollande, en discussion avec les Américains, les Palestiniens et les pays arabes, sans passer par Israël.

Economist considère qu’il est probable que le président Obama ralentisse l’initiative française avant l’achèvement des négociations avec l’Iran, mais après l’accord nucléaire, la France procédera à une résolution sur la mise en place d’un État Palestinien dans les frontières de 1967, avec sa capitale à Jérusalem-Est. Toutes ces initiatives ont été bloquées par le veto des États-Unis, après que le président Obama ait officiellement reconnu l’échec de la diplomatie américaine, le rétablissement de la paix dans la politique du Moyen-Orient.